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Elections territoriales : J – 40 !

Elections territoriales : J – 40 !

08 February 2022
Les listes candidates aux prochaines élections territoriales de Saint-Martin devront être déposées en préfecture à compter du 21 février, et avant le 4 mars, 18 heures. La campagne électorale battra son plein dès le lundi 7 mars et se clôturera le samedi 19 mars, à minuit. L’arrêté préfectoral a été publié en fin de semaine dernière. Il reste 40 jours aux candidats pour mener campagne.
Côté réglementation
Les élections territoriales qui devront déterminer les élus qui seront aux commandes de la Collectivité pour les 5 prochaines années auront lieu les dimanches 20 et 27 mars prochains. Il reste donc précisément 40 jours aux candidats et à leurs équipes pour mener campagne. L’arrêté préfectoral déterminant ces dates était attendu par les candidats et leurs équipes respectives, et sonne bien le début des hostilités.
Pour Saint-Martin, 23 sièges d’élus territoriaux sont à pourvoir. Les listes candidates pour le premier tour, le 20 mars, devront être déposées entre le lundi 21 février et le vendredi 4 mars, 18 heures. Si un second tour devait être organisé, il aura lieu le dimanche suivant, le 27 mars et les listes candidates devront être déposées à compter du mardi 21 mars, et avant le mardi 22 mars, 18 heures.
La commission de propagande a également été instituée par arrêté électoral et sera présidée par la vice-présidente du tribunal d’instance de Saint-Martin, Fabienne Karrouz. Cette commission sera installée dès le 7 mars, en préfecture, et est chargée d’assurer l’envoi et la distribution des documents électoraux aux électeurs. Les candidats souhaitant obtenir le concours de la commission de propagande devront remettre leurs circulaires et bulletins de vote au plus tard le 10 mars, pour le premier tour du scrutin, directement en préfecture. Une version électronique sera également exigée par la commission de propagande qui la mettra en ligne sur le site internet de la préfecture, après vérification.
 
Côté candidats
Pour l’heure, seul Jules Charville a fait une déclaration publique et officielle, le jeudi 20 janvier, sur ses intentions d’être candidat pour ces prochaines élections. Le parti Rassemblement Saint-Martinois, RSM, publiquement présenté en novembre dernier et présidé par Georges Gumbs, devrait cette semaine, à l’occasion de l’inauguration de son QG, présenter sa tête de liste. Les négociations et autres tractations afin de déterminer l’ordre des noms sur la liste ou encore les candidatures aux autres postes de député, de sénateur, de président de l’office de Tourisme ou bien de la Semsamar en cas de victoire… doivent avoir pour l’heure la part belle au sein des ténors de la politique qui figurent parmi les membres de ce jeune parti ou en ont montré leurs accointances (Louis Mussington, Alain Richardson, Frantz Gumbs, Julien Gumbs, Michel Petit, Bernadette Davis, Jeanne Vanterpool…). Jacques Hamlet, également, en présentant son nouveau parti en novembre dernier, « Saint-Martin avec Vous, I Love Saint-Martin », ne cachait pas son ambition d’être tête de liste pour 2022. Un écho qui résonne depuis sur les ondes de SOS Radio. Quant à Daniel Gibbs, si ses intentions ne présentent pas de doute, il n’a encore rien dévoilé, laissant passer la date fatidique du 24 février prochain, jour du rendu de la décision du tribunal pour les affaires dans lesquelles il a été appelé à comparaitre les 17 et 18 janvier derniers. Valérie Damaseau, 1ere vice-présidente sortante, a créé la surprise la semaine dernière en dévoilant sa décision de quitter le parti de Daniel Gibbs, l’UD. Une décision qui prépare sans doute l’annonce prochaine d’une autre décision, celle d’être tête de liste pour ces échéances, mais qu’elle ne devrait également faire qu’après le rendu du tribunal du 24 février, elle aussi inquiétée dans une affaire jugée. Wait and see.
Un autre suspens réside du côté des récentes dissidences de la Team Gibbs. Outre Sofia Carti et Jean-Sébastien Hamlet qui ont fait savoir qu’ils ne brigueraient pas un nouveau mandat et Annick Petrus dont le mandat de sénatrice court jusqu’en 2026, et pour laquelle nul doute qu’elle ne s’en départira pas, quid de Yawo Nyuiadzi, Patrick Steven et consorts ? Là aussi, c’est wait and see, mais le suspens ne devrait plus durer très longtemps maintenant, avec les arrêtés préfectoraux qui ont sifflé le début des matchs !
 

Un retour aux sources pour la sénatrice qui choisit le Rassemblement Saint-Martinois
Sénatrice Annick PétrusLa sénatrice Annick Pétrus a, via une vidéo postée sur sa page Facebook vendredi dernier, annoncé « mettre son énergie, son expérience et son expertise, tant à Saint-Martin qu’à Paris, à la disposition du Rassemblement Saint-Martinois pour continuer à vous servir ».
On l’aura compris par ses mots que la sénatrice ne renoncera pas à son mandat parisien… mais sera bien en revanche aux côtés de Louis Mussington, Alain Richardson et leur équipe.
Un retour aux sources pour madame Pétrus qui, avant d’avoir rejoint le parti UD de Daniel Gibbs en 2012 puis en 2020 le banc des Républicains au Sénat, figurait en 2012 à la 4e position sur la liste du MAP conduite par le candidat Louis Mussington et briguait à ses côtés la suppléance des législatives pour cette même année.

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