Serge Gouteyron a pris ses fonctions de préfet délégué des deux îles du Nord en décembre 2020, en pleine pandémie. Il a été d’entrée confronté à une première crise, l’attaque mortelle d’un requin sur une touriste, à la Baie Orientale, au lendemain de sa prise de fonction. Dans sa gestion de la crise sanitaire, Serge Gouteyron a tenté, autant que faire se peut, et au regard des situations suivies au jour le jour de nos systèmes de santé, d’épargner au maximum les deux Iles du Nord des restrictions et des privations de liberté que la pandémie a imposé partout sur le territoire national mais aussi dans les départements français d’outre-mer. De surcroît, plusieurs crises sociales se sont succédé pendant toute cette période où il aura exercé ses fonctions (crises et tensions avec le Collectif des collectifs qui auront duré plusieurs mois, crise avec l’affaire des terrains de la famille Webster…). Le préfet a chaque fois pu montrer une écoute indéfectible, une empathie et a mis en place des solutions et protocoles de sortie de crises.
Impliqué, attentif, à l’écoute et respectueux, ce sont incontestablement les qualificatifs que retiendront les saint-martinois de l’homme qui a représenté localement l’Etat pendant ces quinze derniers mois et qui pourrait être parvenu à redonner confiance en l’Etat, dans son rôle d’accompagnant de la Collectivité et de sa population.
Son successeur, Vincent Berton, sous-préfet hors classe, arrive sur le territoire courant de ce week-end et sera dès lundi 28 mars aux commandes de la préfecture déléguée des Iles du Nord.