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CMA CGM : Présentation de la nouvelle desserte

CMA CGM : Présentation de la nouvelle desserte

19 April 2024

Avec le changement opérationnel de ses lignes, la CMA CGM a présenté ce jeudi 18 avril le nouveau projet à ses clients du territoire. L’occasion de répondre à certaines craintes et interrogations. 

Dans le cadre de la loi européenne sur le climat visant zéro émission de gaz à effet de serre à l’horizon 2050, l'International Maritime Organization((OMI) a mis en place une nouvelle réglementation visant à décarboner le secteur maritime.

Une annonce qui oblige le géant maritime à effectuer plusieurs changements de ses lignes, comme l’explique Patrice Aerdeman, directeur commercial des territoires d’outre-mer. Pour pouvoir s’adapter à cette nouvelle loi et baisser ces émissions «il faut ralentir la vitesse des navires, faire grossir leur taille, mais également réduire le nombre d’escales », a-t-il expliqué avant de présenter la desserte future de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy ; le projet doit débuter en février 2025.

En ce qui concerne l’Axe Europe-Antilles, le groupe a investi dans une flotte de 7 nouveaux navires pour de 7300 à 7900 équivalents vingt pieds, à destination de Guadeloupe et de Martinique. Ces navires seront propulsés au Gaz naturel liquéfié (GNL) qui sera capable de réduire de 25% les émissions de CO2. Une fois arrivés à destination, un feeder, petit navire destiné à transporter des marchandises depuis les grands ports vers des ports de dimensions plus modestes, prendra le relais pour acheminer les marchandises jusqu’à Sint Maarten.

DÉMARRAGE EN MARTINIQUE

Pour ce faire, la CMA CGM doit également effectuer une modernisation des ports de Guadeloupe et de Martinique afin d’accueillir les navires dans les meilleures conditions, opération qui passerait par le dragage du port et du chenal des deux territoires pour accueillir les navires de grandes tailles. Face à ces travaux de modernisation, le démarrage ne pourra se faire en Guadeloupe comme souhaité, mais devra débuter en Martinique, qui pourra être opérationnelle avant. Il faudra attendre le mois de novembre 2025 pour que la Guadeloupe puisse accueillir à son tour les nouveaux navires.

UN RISQUE MULTIPLIÉ PAR DEUX ?

Autre point abordé par Patrice Aerdeman, celui, du temps de transit, redouté par les entrepreneurs locaux. Si les anciens services maritimes permettaient de recevoir la marchandise en 10 jours en provenance du Havre, les nouveaux changements des lignes font passer l’opération à 14 jours.

Un rallongement de 4 jours, jugé convenable par le directeur commercial. Face à lui, les commentaires du public concerné ne tardent pas. Pour une partie d’entre eux le temps de transbordement des conteneurs sur feeders fait «doubler le risque de retard en cas d’événement climatique ou même de grèves » ont-ils pointé du doigt. Face aux craintes, le directeur a souhaité rassurer le public, affirmant qu’aucune interruption majeure n’avait été à déplorer ces dernières années. 

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