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Une grève nationale moyennement suivie à Saint-Martin

12 November 2018
Saint-Martin n’a pas dérogé à son habitude de suivre très moyennement les mouvements nationaux de protestations. La grève nationale qui a touché hier l’Education a été suivie par 15% des enseignants des collèges et lycées et 29% des enseignants dans les écoles élémentaires.

Hier, lundi 12 novembre, les enseignants de l’Hexagone étaient appelés à descendre dans la rue, pour protester contre les suppressions de postes prévues dans le budget 2019 dont le volet Éducation est discuté en plénière ce jour, mardi 13 novembre à l'Assemblée nationale. 
Il est en effet prévu de supprimer 2650 postes dans les établissements scolaires publics du 1er et du 2nd degré, 550 dans les écoles privées et 400 dans l’administration. A noter que 1800 postes sont prévus d’être créés dans les écoles primaires, en vertu de la « priorité au primaire » voulue par le Ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer.  Contre toute attente, la mobilisation a été relativement peu suivie dans l'Hexagone, un peu moins de 11% d’après le Ministère de l’Education Nationale, tandis que les syndicats estimaient quant à eux le taux de grévistes à un quart dans les écoles maternelles et élémentaires et près de la moitié dans les lycées et collèges. Tous les syndicats de l'Education nationale ont appelé à une journée de grève pour cette journée de lundi, dans les écoles, les collèges et les lycées. Des manifestations se sont déroulées dans toutes les régions de France et à Paris, un cortège s’est élancé en début d’après-midi pour rallier le ministère de l’Education Nationale. 
A Saint-Martin, le mouvement a également été peu suivi. Il n’y a pas non plus eu de cortège déambulant dans les rues de l’île. Le Service de l'Education nous indiquait que les enseignants du second degré étaient 15% à s'être mobilisés. Ce taux est porté à 29% pour les enseignants dans les écoles primaires et maternelles.  Les raisons du mouvement de protestation à Saint-Martin ont été surtout focalisées sur les conditions de travail et d'enseignement toujours dégradées, plus d'un an après le passage de l'ouragan Irma.

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