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Un individu de 26 ans condamné pour agression sexuelle sur  une dame âgée de 75 ans

Un individu de 26 ans condamné pour agression sexuelle sur une dame âgée de 75 ans

14 September 2018

C’est un débat contradictoire qui a lieu en ce mercredi matin à la Chambre détachée à Saint-Martin du Parquet de Basse-Terre. Un jeune homme âgé de 26 ans était présenté à la barre pour y être jugé en comparution immédiate pour des faits d’agression sexuelle sur la personne d’une femme âgée de 75 ans. Celle-ci s’exprimera également à la barre en tant que victime.

Il est aux alentours de 22 heures, le mercredi 5 septembre dernier, quand les gendarmes sont appelés par le pasteur d’un quartier de Concordia. Celui-ci vient de recevoir un appel téléphonique en détresse de Mme C. qui lui crie qu’un homme est entré chez elle et veut la violer. Les gendarmes se rendent rapidement sur les lieux indiqués et trouvent Mme C., vêtue d’une robe et un homme, P.F., torse nu, vêtu d’un simple caleçon. 
Ils trouvent également éparpillés parterre dans la cuisine, des préservatifs ainsi que les habits de l’homme. Mme C. leur raconte qu’elle s’était endormie tôt cette soirée-là, laissant entrouverte la baie vitrée et qu’elle a été réveillée en sursaut après avoir entendu des bruits chez elle. La femme de 75 ans explique alors que le jeune homme qu’elle a déjà vu en compagnie de sa petite-fille, a pénétré dans son domicile, et s’est approché d’elle en lui disant à plusieurs reprises « je veux coucher avec toi », qu’il s’est frotté à elle et qu’elle a senti son sexe en érection. L’individu a été emmené par les gendarmes et placé en garde-à-vue. Convoqué devant le tribunal pour y être jugé en comparution immédiate, P.F. indique à la barre, tout comme dans ses auditions, qu’il revenait de Saint-James et arrivé à Concordia, il a été pris d’une envie pressante de se rendre aux toilettes. Passant devant la demeure de Mme C. il constate que la baie vitrée est entrouverte et décide de pénétrer chez la vieille dame pour y faire ses besoins. Des arguments mis à mal par le procureur qui indique que le domicile de l’individu se situant à moins de 30 mètres plus loin, pourquoi ne pas s’être rendu chez lui directement ? De même, pour pénétrer chez Mme C, il a dû escalader le portail, alors qu’il aurait pu soulager son envie pressante sous un arbre. Enfin, le procureur s’interroge sur le fait qu’il faille se déshabiller presque totalement pour aller aux toilettes… 
Une défense qui a donc été rapidement balayée par le tribunal, d’autant que l’individu présente déjà 11 condamnations enregistrées à son actif, dont la dernière en date remonte à 2017 pour des faits de violence avec destruction et pour laquelle il a purgé une peine de prison. L’individu était encore sous le coup d’une mise à l’épreuve à la date de ces nouveaux faits. 
Après en avoir délibéré, le tribunal a jugé P.F. coupable des faits qui lui sont reprochés et l’a condamné à huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt, à indemniser sa victime qui s’est constituée partie civile pour un montant de 2000 euros. Il sera également inscrit au fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (FIJAIS). 
Encadré par les gendarmes, P.F. a été transféré mercredi après-midi vers un centre pénitentiaire de Guadeloupe.

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