A l’heure où nous mettons sous presse, presse écrite oblige, nous ne sommes pas en mesure de vous communiquer le nom de celle qui, parmi les 6 candidates à l’élection, aura remporté la palme du concours français de beauté pour représenter Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Nous y reviendrons dans notre prochaine édition. L’élection a en effet eu lieu hier soir, en plein air, dans la rue du Général de Gaulle du centre-ville de Marigot.
Si les préfets se succèdent à Saint-Martin, généralement pour une période de trois années, certains auront marqué plus que d’autres de leur empreinte le territoire. Anne Laubies qui est arrivée à Saint-Martin en juillet 2015 pour y accomplir cette mission de représentant de l’Etat, fait partie de cette catégorie. Toutes les personnalités présentes à la cérémonie donnée en son honneur se sont accordées a honoré celle qui a joué un rôle important, tant avant l'ouragan que pendant son passage et encore dans la gestion post-Irma.
Succédant à la Préfète Anne Laubies, la Préfète Sylvie Feucher est arrivée ce week-end à Saint-Martin et a officiellement pris ses fonctions, hier, lundi 9 juillet, après l’officiel dépôt de gerbe devant le monument aux morts. Héritières du système napoléonien, les règles du protocole interdisent que deux représentants de l’Etat soit au même moment sur un territoire. Les deux préfètes se sont donc croisées sans se rencontrer ce week-end, la première partant, la seconde arrivant.
Le site qui abritait Milo et ses fameux rhums, à l’angle des rues de Concordia et de Hollande, a repris vie. La case à Milo qui était en bord de route a été détruite pour laisser place à une case en bois, plus reculée par rapport à la route et reconstruite dans la plus pure tradition saint-martinoise.
Aujourd’hui, vendredi 6 juillet, sonne le glas de l’année scolaire. Si les collégiens et les lycéens ont déjà déserté leurs établissements depuis début juin, examens obligent, c’est aujourd’hui le dernier jour de classe pour les élèves des écoles élémentaires. Une année qui s’est révélée compliquée eu égard aux aménagements et aux divers travaux qui ont dû être réalisés pour pallier la destruction de deux écoles et d’un collège et les dommages importants subis par les autres.
Le procès a eu lieu vendredi dernier à la Cour d’assises de Basse-Terre, cinq ans après les faits. Celui qui était poursuivi pour meurtre dans cette affaire, un saint-martinois de 28 ans, a été condamné à 15 années de réclusion criminelle.