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Une peine symbolique requise contre le président de la ligue  de football de Saint-Martin

Une peine symbolique requise contre le président de la ligue de football de Saint-Martin

27 September 2019
Détournement de fonds, et abus de biens sociaux, voici entre autre de quoi était accusé celui qui comparaissait jeudi matin devant les juges.

Le président de la ligue était mis en cause, aux côtés d’un de ses collaborateurs qui n’était pas présent au tribunal puisqu’il a quitté l’île depuis les faits. D’entrée de jeu (sans jeu de mot), il est mentionné des sommes conséquentes détournées par le prévenu : plus de 20.000 euros et plus de 8.000 dollars pour rembourser des frais de fonctionnement non justifiés, et plus de 8.000 euros pour usage personnel sans compter l’achat de quelques téléphones portables haut de gamme disparus dans la nature. Le président de la ligue avait pris l’habitude d’utiliser sans vergogne la carte de crédit de l’association pour ses propres dépenses sans même prendre le soin de fournir des factures qui auraient pu les justifier. Lors de sa précédente audition en garde à vue, il a déclaré : « Vous me reprochez un train de vie auquel le monde du football nous a habitué ». Inutile de préciser que le tribunal a apprécié… Madame la Juge s’est insurgée sur le fait que de trop nombreuses associations existent sans avoir la moindre idée du mode de fonctionnement auquel elles devraient se plier, d’autant plus qu’elles utilisent bien souvent de l’argent public. La Fédération Française de Football ayant eu quelques soupçons à propos de la ligue de Saint-Martin, une enquête a été ordonnée par le Procureur de la République, et à la suite de cela une affaire dans l’affaire a aussi été révélée, en effet un des entraîneurs de la ligue avait juste « oublié » de mentionner qu’il était déjà salarié par la FFF à hauteur de 4.000 euros par mois, au moment de signer un contrat avec la ligue pour 1.500 euros mensuels, tout comme il a également omis de se mettre en règle avec les administrations fiscales et sociales. Le procureur a requis une peine de 2.000 euros d’amende assortie d’une peine de 4 mois de prison avec sursis et interdiction d’exercer une responsabilité au sein d’une association pendant 5 ans à l’encontre du premier prévenu, et une amende de 1.000 euros et 2 mois de prison avec sursis à l’encontre du second. La décision a été mise en délibéré le 24 octobre prochain.

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