Association de loi 1901, elle a été enregistrée, juste après Irma, auprès de la préfecture de Morlaix (Finistère) afin de gagner du temps dans les démarches administratives. Aujourd’hui, son Président, Pascal Millour a transféré son siège social à St-Martin.

La 1ère assemblée s’est tenue le 24 octobre, afin d’étudier les premières propositions d’aménagements et de s’accorder sur un discours commun ; l’urgence étant d’activer le projet en sollicitant la Collectivité. C’est chose faite : Patrick Steven (adjoint à l’aménagement du territoire) et son équipe ont reçu les membres de l’association vendredi dernier. Il en ressort deux points essentiels, le nettoyage et la reconstruction, et quelques questions sur les assurances, les AOT, les loyers, les kiosques … à ce jour sans réponse.

Priorité au nettoyage

Face à l'urgence de la situation sur l'île, la Collectivité n'a pas encore traité le cas de la BO et le réaménagement des carbets, sa priorité allant à la reconstruction des 120 bâtiments administratifs ou scolaires impactés par Irma, que ce soit en termes de logistique ou de budget. D’autre part, les expertises d’assurances n’ayant toujours pas été effectuées, aucune démarche sur le site ne peut débuter. Cependant il semble urgent de nettoyer la zone actuellement dangereuse et inaccessible et de libérer l'accès des carbets par la BO.
Pour cela, dès que le feu vert sera donné par la collectivité, l’association souhaite lancer une journée d’action pour déblayer et sécuriser le site. En parallèle, un appel aux dons, techniques et non pas financiers, sera lancé auprès des particuliers et de la collectivité pour réunir le matériel nécessaire : bulldozer, camion pour l’enlèvement des déchets, gants de protection, etc … et remettre du sable !

Un projet d’un million d’euros

L’association a d’ores et déjà monté une étude sur la faisabilité d’installations démontables : des paillotes ou des structures modulables fabriquées en France et transportées en containeurs jusque sur l’île … et donc stockables dans ces mêmes containeurs durant la période cyclonique, estimée du 15 août à début novembre. La société bretonne, Horizon Bois Conseils, a offert l’étude préliminaire avec une vue d’ensemble et un premier devis. Son objectif étant d’obtenir le marché si par la suite son projet était retenu.
Ce type d’installations pour les restaurants et les boutiques des carbets est estimé aux alentours du million d’euros, soit environ quatre fois moins que l’investissement initial consenti par la Collectivité il y a deux ans. Cette dernière se laisse le temps de la réflexion sur ce projet, d’autant que la Préfecture ne s’est pas encore prononcée sur la loi du littoral et les 50 pas géométriques.
Pour les kiosques, qui n’ont pas le même cahier des charges, un second projet est à l’étude : des modules de 20m2, adaptables selon les besoins.
Dans l’attente, l’association souhaite que l’activité redémarre dès début 2018, quitte à opter pour des installations provisoires. En clair, le système D, car il sera bien prématuré en début d’année de parler d’installations quelles qu’elles soient. Flash back ou provisoire qui dure, l’avenir le dira !
Dans tous les cas, souhaitons qu’Irma ait laissé sur son passage une note positive pour les acteurs des carbets qui jusque là avaient fait parler d’eux plus par leurs individualismes et leurs revendications que leur esprit de groupe.   

Association Beach BO SXM
- Président de l'association : Pascal Millour
- Secrétaire général : Lionel Paviani (Le String)
- Trésorière : Florence Viret (Le First)
- Membres : Charles Arrindell (Good times Charter), Monique Hyma (Brothers Bar), Maurice Jermin Carti (le Pirate), Leandre (Chez Léandra), Laurent Muguet (le Sun Beach), Christopher Pley représentant Nathalie Pley (L'Aloha), Luc Sasia (Orange Fever), Henry Dwight (Mojito Lemon), Luiz Gomez (Sexysuits), Mathieu Kassabalian (Sexy Fruits), Robbin Le Borgne (Mookaï Watersports).