Les régions concernées sont la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Selon Xavier Niel, le lancement aux Antilles se fera d’ici 7-8 mois. Il ajoute que Free Mobile compte refaire le scénario qui a eu lieu en France, c’est-à-dire casser les prix en proposant des forfaits beaucoup moins chers que ceux proposés actuellement par les opérateurs.
A son arrivée en métropole, Free avait déstabilisé le marché des opérateurs mobiles en proposant des forfaits téléphoniques à partir de 2 euros par mois. Si aucun tarif n’a été révélé par Xavier Niel pour les îles antillaises, il compte bien appliquer la même stratégie :   «On a envie de leur amener la concurrence et la compétition qu’aujourd’hui ils n’ont pas (...) Nos petits camarades ne nous simplifient pas la vie, si c’est ça la question. Mais c’est le jeu, ils n’ont pas envie de concurrence. Mais nous, on aime bien la concurrence. », a-t-il indiqué à des confrères de l’Hexagone. 
Pour rappel, Free envisage d’investir environ 100 millions d’euros dans son projet en Outre-mer. 
Et son objectif est « d’assurer la continuité territoriale en proposant sur ces territoires des offres simples, généreuses, innovantes et à des prix attractifs, au bénéfice des consommateurs, comme le fait Free Mobile en métropole. Le Groupe mettra ainsi un terme aux discriminations tarifaires qui existent aujourd’hui entre les Outre-Mer et la métropole et que rien ne justifie. »
Depuis 2016, Free dispose de fréquences en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique, à St Barthélemy et à St Martin, à La Réunion et à Mayotte. Selon l’ANFR, Free Mobile a déployé en fin d’année 2018 son premier site sur l’ile de St Martin. Après la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique, cela augure donc d’un lancement des offres aux Antilles qui ne devrait plus tarder.