La police territoriale ne peut aller au-delà de la verbalisation en l’absence de fourrière. Cet outil est donc important pour les forces de l’ordre. Mais ce projet ne date pas d’hier, et une fourrière avait déjà été expérimentée il y a plusieurs années, via un marché public de services. Cela avait été un échec.
C’est donc sous une autre forme, que cette fourrière va voir le jour, par délégation de service public afin d’éviter à la Collectivité des investissements lourds en matériel (véhicules d’enlèvement), de personnel (gardiennage 7 jours sur 7). Un appel à candidature va être lancé rapidement. A charge aux postulants de proposer dans le projet un terrain pouvant accueillir un local, les véhicules d’enlèvement et le stockage d’une centaine de véhicules. Cette fourrière sera en mesure de traiter tous types de véhicules, quelles que soient leurs dimension. La collectivité estime que 2 à 5 véhicules seront mis en fourrière chaque jour. Le contrat sera conclu pour une durée de cinq ans.
En attendant les véhicules stockés à la gendarmerie de la Savane et ceux parqués à la gendarmerie de Marigot vont déménager début juin à Galisbay. C’est en effet l’ancienne salle des sports de Galisbay, tout juste nettoyée dans cette optique, qui va accueillir ces véhicules afin de laisser le champs libre aux travaux, notamment du Collège 900 à la Savance. Une solution transitoire affirme la Collectivité, en attendant les propositions des délégataires potentiels. Le lieu fait effectivement débat, car face aux manque d’infrastructures sportives, la salle omnisports de Galisbay a pour vocation d’être réhabilitée pour un usage… sportif. Et l’on sait ce que signifie le terme de provisoire à Saint-Martin a fait remarquer l’opposition. A suivre !