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Le sénateur Arnell a présenté le rapport d’information

12 November 2018
A la suite du cyclone Irma qui a dévasté Saint-Martin et Saint-Barthélemy, la délégation sénatoriale aux Outre-mer, sous la présidence de Michel Magras, a jugé utile avec l’accord du président du Sénat, Gérard Larcher, de se saisir du sujet sur les risques majeurs en Outre-mer. Le premier tome du rapport sénatorial intitulé « Les risques naturels majeurs : urgence déclarée en Outre-mer » vient d’être publié, aussi le sénateur Guillaume Arnell, rapporteur coordonnateur du rapport, a souhaité le présenter à la presse.

Une présentation qui a compté avec la présence du président Daniel Gibbs, auquel le sénateur a remis deux exemplaires du rapport, un pour son usage personnel et l’autre pour être mis à la disposition des élus de la Collectivité. Les onze territoires français habités des bassins de l’Atlantique, de l’Océan Indien et du Pacifique Sud, couvrent un large prisme de l’ensemble des risques naturels majeurs. Le sénateur a expliqué que « l’analyse de l’efficience des dispositifs en place et l’évaluation individualisée de la situation de chaque territoire, procèdent d’une investigation méticuleuse au plus près des nombreux acteurs impliqués des collectivités, de l’Etat, mais aussi de la société civile ».
De nombreux représentants nationaux et territoriaux de l’ensemble des partenaires de la prévention et de la gestion de crise, représentants civils et militaires de l’Etat, ainsi que des responsables politiques des différents niveaux des collectivités ont, entre autres, été auditionnés. Plus de 300 personnes ont été entendues durant les 110 heures de réunion ou de visites de terrain, que ce soit en Guadeloupe, en Martinique, à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin, mais aussi à Toulouse et à Saint-Mandé pour Météo France et à Orléans pour le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières).

 

TOUT METTRE EN ŒUVRE POUR MIEUX SE PROTÉGER

Au terme d’une démarche de six mois, soixante recommandations ont été formulées autour de quatre axes ; la mise à niveau des dispositifs territoriaux pour parer aux situations extrêmes, le renforcement de la capacité d’anticipation et de prévention par une meilleure acculturation des populations, rendre plus robustes les conditions de la gestion de crise et enfin miser sur la dimension collective et inclusive d’une démarche qui doit favoriser l’efficience du rôle joué par chaque acteur de proximité.
Le sénateur Arnell est convaincu que « chaque établissement scolaire, chaque établissement recevant du public, et chacun d’entre nous, se doivent d’être prêts, non pas à faire face à un cyclone, mais à un tremblement de terre, à un Tsunami ou à n’importe quel autre phénomène naturel ». Un travail qui n’aura de sens, selon le sénateur, « qu’à la condition de reconnaître nos insuffisances, notre impréparation, notre sous-équipement, et de tout mettre en œuvre pour être mieux armé, mieux informé pour mieux se protéger ».
Ce premier tome sera suivi d’un deuxième volet qui va démarrer ce 14 novembre avec, comme première audition, le préfet Gustin, et qui portera sur la reconstruction et la résilience des territoires. L’intégralité du rapport peut être consulté sur le site Internet du Sénat : http://senat.fr/rap/r17-688-1/r17-688-10.html.

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