Les problèmes qui perturbent la scolarité des collégiens depuis la rentrée de septembre devraient arriver à leur terme lundi prochain. Cette semaine de rentrée après les vacances de la Toussaint a été une nouvelle fois perturbée par un avis défavorable de la commission de sécurité passée dans les locaux lundi 6 novembre. La commission constatait l’absence réglementaire des extincteurs, ainsi que le non-fonctionnement du système d’alarme évacuation. « Ces deux éléments sont indispensables à la protection des élèves, des enseignants et de tous les membres de la communauté éducative qui utilisent le bâtiment. Leur sécurité est une priorité sur laquelle le préfet ne transigera pas. », indiquait la préfecture dans un communiqué de presse, assurant organiser dans les meilleurs délais, soit le jeudi 9 novembre suivant, une nouvelle commission de sécurité, après que ces deux écueils aient été réglés. A la suite, la Collectivité de son côté informait « avoir remis en place les extincteurs incendie qui avaient été déplacés par l’établissement et que l’alarme placée en mode restreint par l’établissement sera remise en mode général dès l’après-midi (lundi 6 novembre, NDLR). »

Pour cette semaine encore, les emplois du temps des élèves ont été alternés par niveaux, les 6e et 5e venant en cours les matins et les 4e et 3e les après-midis.

LE SUJET DU RATTRAPAGE DES HEURES PERDUES TOUJOURS SUR LA TABLE

Si ce problème est enfin réglé, reste à envisager le rattrapage de la centaine d’heures de cours perdus depuis le début de l’année scolaire par les collégiens, entre les emplois du temps alternés et l’absence de 5 professeurs, aujourd’hui remplacés par des contractuels. L’association Parents libres nous informait que le vice-recteur aurait proposé « de tripler les plages horaires par lissage, exploitant les mercredis après-midi ainsi que les heures creuses présentes dans les emplois du temps. ». De même, il serait proposé par roulement entre classes et niveaux le prolongement des cours jusqu’à 17 heures et l’exploitation des jours laissés libres lors des examens blancs. Des propositions qui ne sont pas pour l’heure encore actées. Par ailleurs, c’est sur la base du volontariat que les professeurs seraient amenés à effectuer ces cours de rattrapage.