La semaine dernière, l’équipe de la rédaction se rendait au sein de l’école maternelle Simeonne Trott pour présenter le fonctionnement d’un journal aux petits écoliers, avides d’apprentissage. Une semaine plus tard face aux dégradations, les équipes pédagogiques gardent bonne figure et s’efforcent de poursuivre leur travail malgré les dégâts à constater. Deux portes ont été endommagées et de nombreux jouets et objets ont été jetés au sol. Ces actes de vandalisme sont l’oeuvre d’une dizaine d’individus, qui, dans la nuit de lundi à mardi se sont introduits au sein de l’école avant d’être mis en fuite par une patrouille de la gendarmerie. À l’heure où nous bouclons cette édition, les gendarmes n’ont pas encore pu interpeller les jeunes. Selon elle, aucun lien ne peut être fait pour le moment avec l’école Victor Hugo, elle aussi dégradée la semaine dernière.

«UN ACTE MÉDIOCRE »

«Une enquête est ouverte et les forces de l’ordre sont pleinement mobilisées afin de mettre la main rapidement sur ce groupe d’individus », a annoncé la Collectivité, avant de poursuivre : «la Collectivité condamne ces actes malveillants dans les établissements scolaires. Les écoles sont un sanctuaire dédié à l’enseignement qui doit être respecté en tant que tel. Saccager des écoles est un acte particulièrement médiocre pour ceux qui le commettent ». Selon elle, «les parents ont aussi un rôle d’éducation dans le respect des institutions». De son côté, le préfet Vincent Berton a lui aussi condamné ces agissements. «Ces actes délibérés visant les infrastructures éducatives portent atteinte au processus d’enseignement des jeunes de Saint-Martin», a communiqué la préfecture. «Le préfet réaffirme son soutien aux jeunes saint-martinois ainsi qu’à la communauté scolaire touchée par ces événements». La préfecture a également déclaré que la gendarmerie nationale est activement engagée «dans l’identification et l’appréhension des auteurs de ces actes de vandalisme afin qu’ils répondent de leurs actions et réparent les dommages matériels et moraux infligés ». Si les équipes pédagogiques n’ont pas souhaité s’exprimer sur cet épisode, pas question de laisser les stigmates de l’intrusion au sein des locaux. Une séance de peinture sur la façade extérieure de l’école est organisée ce jeudi matin avec les élèves. Une réponse positive de la jeunesse face aux événements.