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De la prévention à la répression pour les motards ?

15 avril 2019
Le 7 avril, lors d’une patrouille destinée à éviter les traditionnels runs du dimanche entre le rond-point de Bellevue et la frontière de la a hollandaise, les gendarmes ont été pris à partie par une quinzaine de participants à coup de jets de pierre. L’un des protagoniste de ces actes de violence a été jugé en comparution immédiate vendredi dernier.

Lors de leur patrouille « anti-run », les gendarmes repèrent un rassemblement de motos et s’arrêtent, à distance cependant. Alors que la majorité des participants quitte les lieux, ils interceptent un individu, sans casque, muni qu’un joint, sur un scooter. Le pilote refuse le contrôle et résiste aux militaires qui devront faire usage de la force pour l'interpeller. Mais ils sont très rapidement pris à partie par une quinzaine d'individus qui profèrent des insultes et leur jettent des pierres, permettant au pilote en cours d’interpellation de s’enfuir. Un gendarme sera atteint à la tête, ce qui lui vaudra deux jours d’ITT et un autre au mollet. Les gendarmes ont réalisé des vidéos des individus qui ont lancé les pierres, mais c’est de son propre chef que le pilote en fuite s’est présenté à la gendarmerie quelques jours plus tard.
Pour ce saint-martinois de 28 ans, accusé de violences aggravées et de conduite sans permis, en état de récidive, le procureur n’a pas souhaité la clémence et a requis deux ans de prison ferme. Après délibération, le tribunal le condamnera à une peine aménageable d’un an de prison et à l’interdiction de conduire quel que véhicule que ce soit pendant six mois. Il écope également de deux amendes de 100 euros chacune et son véhicule lui a été confisqué.

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