Des faits qui engendrent des préjudices importants, tant sur les entreprises et leur trésorerie, mais également impliquent des retards dans les travaux. L’association des entreprises du bâtiment public qui regroupe les plus grosses entreprises s’inquiète tant pour ses adhérents que pour les petits artisans, qui sont l’objet des mêmes méfaits et pour qui les conséquences financières peuvent être dramatiques :  « On soupçonne qu’une filière se soit créée pour organiser ce trafic de pièces d’engins de travaux, peut-être pour le cuivre, ou autre… mais le problème est que souvent les biens dégradés ou volés ne sont pas des biens assurables, donc les victimes ne vont pas toujours déposer une plainte à la gendarmerie. 
L’un de nos adhérents a récemment porté plainte car on lui avait dérobé et vandalisé du matériel pour un montant de 6000 euros. 
Celui-ci est allé déposer une plainte », nous indique l’association du BTP qui recommande à l’ensemble des entrepreneurs du bâtiment d’être très vigilants et de sécuriser au maximum les chantiers, les matériels et les véhicules.