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Elle blesse sévèrement sa voisine de palier au cutteur pour une histoire de pantalon volé

Elle blesse sévèrement sa voisine de palier au cutteur pour une histoire de pantalon volé

09 janvier 2024

En pleine nuit, deux voisines en sont venues aux mains et l'une d'entre elles a reçu des coups de cutteurs de 8 à 12 centimètres nécessitant des agrafes et 6 jours d’ITT.

En croisant sa voisine de palier dans les escaliers avec ses deux enfants le 27 mai dernier vers 9 heures du matin, la première prévenue l’accuse de lui avoir volé son pantalon. Celle-ci ne lui répond pas et poursuit son chemin. Cependant, plus tard dans la soirée, la femme connue pour ses penchants pour l’alcool revient du bar à 1h du matin et décide d’en découdre en cognant chez sa voisine. Voyant qu’elle ne lui ouvre pas, elle se met alors à tambouriner à la porte avec force. A partir de là, les versions divergent. La première affirme que sa porte d’entrée a été défoncée et qu’elle aurait été mordue et frappée par une voisine lourdement alcoolisée. Le propriétaire et témoin de la scène lui, déclare avoir vu la prévenue rentrer chercher un cutteur et se jeter sur sa voisine alcoolisée en lui provoquant de multiples lésions sur le bras gauche. Lorsque la gendarmerie arrive sur place peu de temps après, l’assaillante est emmenée en garde à vue. Les deux femmes n’avaient pas d’antécédents.

300 EUROS D’AMENDE

Se disant harcelée, celle qui a porté les coups de cutteur a pris un avocat et préféré quitter l’île avec sa fille pour la Guadeloupe par peur des représailles. Elle se décrit comme une serveuse sans histoires cumulant deux CDD et en garde alternée de son enfant.

Le portrait de sa voisine semble moins reluisant. La Procureure a décrit cette dernière comme étant une mère alcoolique emmenant ses enfants de 2 et 10 ans au bar avec elle jusqu’à tard dans la nuit ou les laissant seuls. De par son statut de primodélinquant et sa situation professionnelle stable, la juge a condamné la première prévenue à une amende de 300 euros avec interdiction de porter une arme pendant 1 an. L’autre prévenue qui n’avait pas encore d’avocat a demandé un renvoi et sera entendue le 16 avril prochain.   

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