Concacaf - Collectivité de Saint-Martin : la volonté de développer le football

Depuis le début de sa mandature, la volonté de Louis Mussington est de développer le sport en général et plus particulièrement le football. Son vœu le plus cher serait de renouer avec la tradition dominicale où toute la famille allait voir un match au stade. Mais son rêve ultime serait que Saint-Martin puisse accueillir des matchs professionnels et que les joueurs locaux puissent un jour eux aussi jouer à l’international. Pour cela il faut des infrastructures dignes de ce nom. Il recevait donc à l’hôtel de la Collectivité le 3 octobre, le Président de la Concacaf, Victor Montagliani, et le Président de la Ligue de Football de Saint-Martin, Aristide Connor.

Dans le contexte actuel, Saint-Martin ne peut accueillir de compétitions officielles. La Concacaf qui rassemble les 41 fédérations de football de la zone, dispose, sous l’égide de la FIFA, de budgets qui pourraient aider à ce que le rêve de renouer avec les grandes rencontres de football devienne réalité en finançant une partie des infrastructures mais aussi des centres de formation, du matériel, etc. Un vrai challenge que le Président de la Concacaf semble vouloir relever affirmant que son objectif « est de remonter le niveau de chacune des fédérations, et Saint-Martin en fait partie ».
Le président de la Ligue de Football en a profité pour remettre un projet de création d’un « centre d’avenir des espoirs du football de Saint-Martin». Un dossier qui devrait être étudié sous peu.

Hormis le fait de remettre Saint-Martin sur la liste des ligues pouvant accueillir des matchs officiels, ce qui ne sera pas immédiat car devant passer par toute une procédure de labellisation, la pratique du football représente un enjeu social important sur le territoire. Le projet pédagogique proposé par la Ligue de Saint-Martin constitue une première étape de préformation, dont l’objectif est d’identifier les joueurs à fort potentiel et de leur permettre de progresser tout en conciliant cursus scolaire et sportif. A l’issue de cette première formation ils pourraient, après évaluation, être préparés pour intégrer un centre de formation et accéder à des contrats professionnels. Le budget établi pour lancer ce centre sur la première année est de 231 165 €. Pour Aristide Connor cette prise en charge des jeunes serait une manière indirecte d’agir, entre autres contre la délinquance, en proposant un avenir sportif à certains jeunes.