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Gilles Richard, fondateur du Shindokaï en séminaire dans les îles du nord

Par Ann Bouard
24 May 2022
Pour les amateurs d’arts martiaux, la venue de Gilles Richard à Saint-Martin constitue un petit événement. Fondateur de la discipline, il a répondu pour la seconde fois à l’invitation de l’école de Thierry Saint-Sauret, la Caribbean Karaté Oyama, pour prodiguer quelques entrainement à ses élèves, à Saint-Martin mais aussi à Saint-Barthélemy.
Gilles Richard s’est essayé à bon nombre d’arts martiaux avant de fonder le Shindokaï et Saint-Martin y est peut-être pour quelque chose. Il connait en effet bien l’île où il vient périodiquement depuis 1992. En 2006, il organise un gala de Shidokan.
Mais il devient pour lui de plus en plus difficile de collaborer avec les japonais qui à l’époque règnent sur la discipline. Il organise donc son gala seul, contre l’avis de tous, ici à Saint-Martin.
 
Une discipline à part entière
 
Il fonde la même année l’école Shindokaï, basée sur des préceptes un peu différents de l’art martial d’origine dont elle s’inspire : puissance, esprit et probité. En 2007, l’organisation Shidokan Karaté France est donc devenue le Shindokaï France auquel adhère la majorité des clubs français. Le Shindokaï est officiellement reconnu comme un école du Karaté Jutsu au sein de la FFKDA depuis septembre 2009. Cet art martial a depuis connu un réel essor et est désormais pratiqué sur tous les continents.
« Issue du Kyokushinkaï, le Shindokaï est une discipline à part entière qui a ses propres spécificités. Dans son règlement, il est possible de pratiquer la saisie, la projection ainsi que le travail au sol pendant 5 secondes, mais aussi l’étranglement » indique Gilles Richard aujourd’hui responsable national et international, 7e dan fédéral, (il sera 8e dan en novembre, et ils ne sont pas plus de 50 en France à être à ce niveau) et enseignant diplômé à Nice.
 
Des talents prometteurs à Saint-Martin
 
Samedi matin, c’est sur la plage de la Baie Orientale que les adhérents du Caribbean Karaté Oyama de Saint-Martin avaient rendez-vous avec le maître pour deux entrainements exceptionnels. Mercredi, Gilles Richard sera à Saint-Barth cette fois pour enseigner à la vingtaine d’élèves de la seconde école de Thierry Saint-Auret.
A Saint-Martin l’école compte presque 90 adhérents et accueille les enfants dès l’âge de 3 ans … et si pour les tous petits, la concentration n’est pas encore totalement au rendez-vous (les cours ne durent pas plus d’une demi-heure pour eux), Gilles Richard précise que le peu qu’ils vont comprendre leur servira plus tard.
Pour Thierry Saint-Auret, il y a beaucoup de talents à Saint-Martin et il faut aller au-delà de la caraïbe pour les faire éclore : « il faut passer au national, voir à l’international pour que Saint-Martin soit reconnu sportivement ». Un objectif en passe de devenir réalité si l’on en juge par les résultats encourageants des derniers championnats de France ou de la Gwada Boxing en début de mois.
La saison redémarrera sur les chapeaux de roues pour le Caribbean Karaté Oyama qui emmènera ses meilleurs combattants en novembre aux championnats nord-américain de Karaté à New-York puis au championnat du monde de Kick Boxing.
Ann Bouard

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