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Cambriolages de Cadisco, Mezza Luna et Bistro Nu : l’un des auteurs condamné à du sursis

Par La rédaction
08 September 2023

L’un des trois auteurs du vol avec effraction des commerces de la Baie Nettlé et de Marigot en novembre 2020 était jugé en son absence hier, jeudi 7 septembre, devant le Tribunal de Saint-Martin. 

Les audiences ont repris cette semaine au Tribunal de proximité de Saint-Martin. Parmi les premières affaires jugées, celle des cambriolages de Cadisco, du Mezza Luna et du Bistro Nu en novembre 2020. L’un des trois auteurs des faits, un jeune homme de 24 ans, était jugé en son absence pour les faits du 2 novembre 2020. À 3h45 du matin, les gendarmes ont été appelés pour intervenir à la Baie Nettlé où le magasin Cadisco et le restaurant Mezza Luna venaient d’être forcés. La porte du restaurant Bistro Nu à Marigot a été fracturée la même nuit. Deux personnes ont été interpellées puis jugées. Une troisième a été identifiée seulement deux ans plus tard, en 2022. En garde à vue, le jeune homme a indiqué avoir fait le guet pendant que les deux autres rentraient par effraction dans les commerces. Des cagoules, un pied de biche et des gants ont été retrouvés, prouvant une opération « bien organisée », selon la présidente du Tribunal.

Le Mezza Luna ne s’est pas constitué partie civile. Le Bistro Nu a réclamé 3 000€ pour son préjudice matériel et 1 000€ pour son préjudice moral. L’enseigne Cadisco a quant à elle demandé 16 157€, à payer solidairement par le prévenu avec l’un des deux autres hommes impliqué et jugé en mai dernier.

CASIER VIERGE MAIS FAITS POSTÉRIEURS

Le casier judiciaire du jeune homme est vierge mais il a été incarcéré en détention provisoire à Basse Terre en décembre 2022 suite à un mandat de dépôt prononcé à son encontre pour vol aggravé. Dans ses réquisitions, la vice-procureure n’a pas manqué de souligner que les trois compères ont « écumé quasiment tous les commerces de la Baie Nettlé et de Sandy Ground entre 2020 et 2022 ». Pour elle, ces faits postérieurs et son absence à la barre « démontrent bien qu’il n’est pas du tout dans une logique d’amendement et de rédemption ». Elle a requis une peine de 3 mois de prison avec sursis.

Si le Tribunal a rappelé que les instructions étaient toujours en cours pour les faits de 2022, il a tout de même condamné le prévenu à 6 mois d’emprisonnement avec sursis. Il devra également indemniser les parties civiles à hauteur des sommes requises.       

La rédaction

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