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18 mois de prison pour un prédicateur radical ayant ciblé le SXM Festival

Par La rédaction
24 January 2025

Un individu se proclamant prophète a été condamné par le tribunal à 18 mois de prison ferme avec mandat d’arrêt, pour menaces explicites et incendie criminel ciblant le SXM Festival

Depuis le début de l’année 2024, N.W, se qualifiant de « soldat de Dieu », a multiplié les publications sur Facebook, dénonçant le festival comme une « pratique démoniaque ». Ses vidéos, partagées publiquement, contenaient des intimidations explicites envers les organisateurs et des propos appelant à une « guerre spirituelle » contre cet événement qu’il considère comme une menace religieuse et morale.

Le 12 février 2024, un incendie criminel a ravagé une parcelle de 2000 m² située à proximité de la colline de Happy Bay, un lieu utilisé pour les activités du SXM Festival. Les enquêteurs ont retrouvé sur les lieux des preuves incriminantes, telles que des bouteilles et des débris calcinés. Un témoin clé, un gendarme présent sur les lieux, a formellement identifié N.W comme présent sur place au moment des faits. Se présentant comme un prédicateur d’une église canadienne, N.W a affirmé devant les enquêteurs qu’il agissait dans le cadre d’une mission spirituelle. Il a justifié ses actes en invoquant son opposition aux pratiques du festival, qu’il associe à la sorcellerie et aux influences démoniaques. Malgré ses déclarations, il nie avoir eu l’intention de menacer directement ou d’inciter à la violence, bien que ses actions et discours en ligne témoignent du contraire.Les autorités décrivent N.W comme un individu radical et instable, insensible aux avertissements et sanctions déjà imposés par le passé. Sa persistance dans des comportements nuisibles, combinée à ses convictions extrémistes, a conduit le tribunal à le qualifier de dangereux pour la sécurité publique.

Le verdict rendu par le tribunal s’est voulu exemplaire : 18 mois de prison ferme, assortis d’un mandat d’arrêt immédiat et d’une interdiction de détenir ou porter une arme soumise à autorisation pendant cinq ans, en complément de la peine principale.

Cette décision vise à protéger les organisateurs et le public du SXM Festival, ainsi qu’à prévenir toute récidive de la part de l’accusé. 

La rédaction