Accueil

Nomination de la Ministre déléguée à l’Outre-Mer : les réactions à chaud

Nomination de la Ministre déléguée à l’Outre-Mer : les réactions à chaud

12 February 2024

En sept ans, pas moins de six ministres se sont succédé à l’outre-mer … laissant le sentiment que les territoires ultra-marins ne constituent pas une priorité, notamment depuis 2022, où le ministère de plein exercice a disparu.

Désormais, l’outre-mer est dans l’escarcelle du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et les ministres se suivent. Le dernier en date Philippe Vigier ne sera resté qu’un peu moins de six mois dans cette fonction avant la nomination le 8 février de Marie Guévenoux. Une valse des ministres, ou ministres délégués, qui pose la question du suivi des dossiers, pourtant essentiels pour les territoires ultra-marins.

Louis Mussington : le souhait d’une collaboration étroite dans la continuité

Le Président a réagi à l’annonce de cette nomination, hier, via un post sur sa page Facebook : « La richesse et la diversité des territoires ultramarins constituent un véritable atout pour notre pays, et les enjeux y sont considérables. Il est donc crucial que la nouvelle ministre déléguée puisse s'immerger rapidement dans les dossiers prioritaires pour nos territoires. Nous avons bon espoir que la mise en oeuvre des 72 mesures du Conseil Interministériel des Outre-mer se poursuivra efficacement et qu'un dialogue constructif et de confiance sera instauré. Nous sommes prêts à collaborer étroitement avec la ministre déléguée aux Outre-mer pour aborder les défis présents et à venir pour Saint-Martin».

Franz Gumbs : le contact est pris

Joint par téléphone, Monsieur le député nous a confié être dans l’attente de sa première rencontre avec la ministre déléguée pour faire part de ses impressions. Quant au choix de Marie Guévenoux, il nous a indiqué « qu’elle est une femme expérimentée en politique avec un parcours riche et qui occupe une fonction importante, celle de questeur (gestion administrative et financière) au sein de l’Assemblée Nationale. Si elle a été choisie, c’est donc certainement pour son expérience en politique et son appartenance au groupe Renaissance qui soutient le gouvernement. Dans ses nouvelles fonctions, elle sera accompagnée par Gérald Darmanin, qui lui apportera sa connaissance des dossiers. « J’ai reçu un message de sa part m’informant qu’elle souhaitait me rencontrer prochainement. J’attends donc son retour de Mayotte pour lui faire part des principales préoccupations pour Saint-Martin ».

Angèle Dormoy : dans l’expectative

La Présidente de la CCISM, avoue avoir été un peu prise au dépourvu à l’annonce de cette nomination. Ce jeu des chaises musicales ne favorise pas la continuité dans le suivi des dossiers, voir plus inquiétant, certains sont oubliés. Angèle Dormoy espère que la nouvelle ministre déléguée accordera autant d’attention aux problématiques de Saint-Martin que son prédécesseur, qui en six mois, avait rencontré les élus et les socio-professionnels sur les procédures à mettre en oeuvre à trois reprises. « Il est essentiel de maintenir des réunions périodiques entre les instances gouvernementales et les représentants ultramarins, afin de répondre aux nombreux défis auxquels sont confrontés nos territoires », indique Angèle Dormoy. C’est donc le cahier de route qui avait été présenté à Philippe Vigier qui sera communiqué à nouveau à Marie Guévenoux pour que les dossiers en cours, dont le dossier de la défiscalisation toujours en suspens, soit suivis et qu’il ne faille pas repartir de zéro.  

By continuing your visit to this site, you accept the use cookies to make statistics of visits.