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Le 20 août célébrait la Journée mondiale du moustique ; Cas de dengue à Saint-Barthélemy

Par Valérie DAIZEY
22 août 2023

Avec les pluies en abondance ces derniers jours et semaines, plusieurs cas de dengue ont été déclarés, notamment à Saint-Barthélemy. Alors que dimanche 20 août, célébrait la journée mondiale du moustique, la circulation active de celui porteur du virus a en effet été observée par l’Agence Régionale de Santé qui rappelle ici les messages de prudence. 

Chaque année depuis le 20 août 1897, cette date marque la découverte par Sir Ronald Ross établissant le lien entre les moustiques et la transmission du paludisme et de la malaria à l’homme, et est identifiée comme étant la Journée mondiale du moustique. Une journée mondiale permettant de rappeler l’impact dévastateur des moustiques sur la santé mondiale, d’autant qu’est observée une augmentation significative des maladies transmises par les moustiques dans le monde entier. Le moustique est en effet le 1er vecteur de maladies virales et parasitaires chez l’homme et 1 million de personnes meurent chaque année d’une maladie transmise par les moustiques aedes, anophèles ou culex.

Parmi les plus répandues, on note le paludisme où on estime à 619000 le nombre de décès dû à ce parasite en 2021 ; le chikungunya, dont la présence a été identifiée dans plus de 110 pays d’Asie, d’Afrique, d’Europe et d’Amérique et pour lequel n’existe actuellement aucun vaccin approuvé ou traitement spécifique ; La dengue, dont près de la moitié de la population mondiale est aujourd’hui exposée au risque ; Le zika qui est depuis peu associé à de graves handicaps congénitaux comme les microcéphalies et à des complications neurologiques ; Le Virus du Nil occidental, qui implique une maladie neurologique mortelle chez l’homme, mais dont environ 80 % des personnes infectées ne présentent aucun symptôme ; La fièvre jaune, avec 200.000 cas par an et 30.000 décès, malgré un vaccin qui protège longtemps.

A noter que le nombre d’apparitions de ces maladies a presque été multiplié par 4 depuis 50 ans et leurs apparitions sont nettement plus fréquentes depuis les années 1980. En 10 ans, le moustique-tigre a par exemple colonisé 70% l’hexagone.

LE DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE ET L’ACTIVITÉ HUMAINE EN CAUSE

Le changement climatique, l’urbanisation et la pollution lumineuse (qui empêche le moustique d’entrer en hibernation en quelque sorte), les déplacements de personnes, de marchandises, et la faculté d'adaptation du moustique et sa grande résistance aux médicaments et aux pesticides, sont quelques-uns des principaux facteurs de risque à l’origine de l’augmentation du nombre d’épidémies de parasites et de virus dans le monde.

MESURES DE PRÉVENTION : UN MOUSTIQUE QUI VOUS PIQUE EST SOUVENT NÉ CHEZ VOUS !  

Les agents de la lutte anti vectorielle (LAV) de l’ARS continuent de repérer et traiter les gîtes larvaires et de faire de la communication de proximité. Ils rappellent que chacun peut aussi contribuer à lutter contre la prolifération des moustiques en adoptant les bons gestes : se débarrasser des eaux stagnantes, retirer les encombrants ou vider les coupelles de vases à fleurs susceptibles de constituer des gîtes, couvrir les citernes, utiliser des répulsifs, porter des vêtements longs et en cas de fièvre consulter un médecin.

L’ARS recommande également aux chefs de chantier d’être particulièrement vigilants pour éliminer les gîtes larvaires et protéger les ouvriers contre les piqûres. L’objectif espéré de ces actions est de diminuer l’impact de la maladie sur la population et d’éviter de se retrouver en épidémie avec la survenue de cas graves nécessitant une hospitalisation.  

Pour plus d’informations, contactez l’antenne de l’ARS au : 0590 27 82 21     

Valérie DAIZEY

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