Officialisation de l’investiture du nouveau Président de la SNSM
Les journées nationales des sauveteurs en mer, les 24 et 25 juin, sont l’occasion de donner un coup de projecteurs sur les hommes et les femmes qui tout au long de l’année s’investissent pour venir au secours des personnes en perdition. La date était donc toute choisie pour officialiser l’investiture du nouveau président de la SNSM, Arnaud Bourdier.
Ils sont 9000 bénévoles à oeuvrer pour la cause du sauvetage en mer sur tout le territoire français. A Saint-Martin, la SNSM compte 55 adhérents, dont 21 équipiers opérationnels. Ils réalisent une trentaine d’interventions chaque année. Depuis huit ans, la station était gérée par René-Jean Duret, qui pour des raisons de santé, a décidé de passer la main. Son investissement sans faille, son dévouement et sa gentillesse ont été unanimement salués par l’ensemble des personnes présentes à l’investiture de son remplaçant, dont le Préfet Vincent Berton, les représentants des différents services de l’Etat et les élus de la Collectivité.
L’URGENCE : TROUVER DES FONDS POUR REMPLACER LA RESCUE STAR
Arrivé en 2010 comme équipier de bord et infirmier, Arnaud Bourdier a ensuite initié les formations au sein de la SNSM. Aujourd’hui à la tête de l’Association des Premiers Secours, en poste à mi-temps à l’hôpital comme infirmier-anesthésiste et vice-président de Métimer, et nommé Président de la SNSM le 15 mai dernier, il entend gérer son emploi du temps bien rempli pour poursuivre les dossiers initiés par son prédécesseur dont la recherche de fonds pour l’acquisition d’un nouveau bateau en remplacement de la Rescue Star ; le semi-rigide arrive en fin de course et mérite en effet d’être remplacé au plus vite. Cela va nécessiter un budget avoisinant les 350 000 €, qu’il s’agit de trouver car seul un quart de la somme sera prise en charge par le siège des sauveteurs en mer. Si la Collectivité de Saint-Martin met à disposition le local depuis 23 ans, pour tout le reste la station fonctionne uniquement grâce aux dons des entreprises ou des particuliers. Des dons nécessaires pour les équipements mais surtout pour l’entretien et le fonctionnement des deux bateaux.
Le nouveau président entend également accentuer la présence en termes de prévention, de disponibilité, de surveillance et de réactivité « afin que les eaux de Saint-Martin n'aient plus jamais le goût des larmes ».
