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Saint-Martin, première collectivité à collaborer avec l’armée

Par Ann Bouard
27 septembre 2022
Le Président de la Collectivité, Louis Mussington, l’amiral Éric Aymard, commandant supérieur des forces armées aux Antilles et Pascal Marcoux, directeur de l’aéroport de Grand Case (EDEIS) ont signé jeudi, en présence de Vincent Berton, Préfet de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, une convention pour la mise en commun de matériel en cas de phénomène cyclonique. Une première dans l’histoire des collectivités d’outre-mer.
Pour rappel la mission Arco, consiste à anticiper les phénomènes météorologiques dès leur naissance dans le golfe de Guinée par des météorologistes au sein de l’armée (basés en Martinique). Dans le cadre de cette mission, l’armée déploie le dispositif « harpon » en projetant des hommes sur le territoire menacé. C’est ce qui vient d’être testé grandeur nature en Guadeloupe avec la tempête Fiona.
Afin de faciliter leur intervention, les militaires trouveront désormais sur place le matériel de base pour intervenir et dégager l’aéroport de Grand Case et les axes prioritaires, comme l’axe Grand Case - la Savane, où se trouve les casernes des pompiers et de la gendarmerie. Le matériel, qui reste propriété de la Collectivité, est prévu pour équiper 15 à 30 militaires projetés en cas de catastrophe, et leur permettre de travailler rapidement dans des conditions dégradées de jour comme de nuit.
La Collectivité a investi 20 335 € pour ce premier lot génie (pelles, pioches, brouettes, meuleuse à haute capacité de découpe, tronçonneuses thermiques, groupes électrogènes, etc). Le matériel, stocké dans un lieu sécurisé de l’aéroport de Grand Case sera testé deux à trois fois par an lors des missions de souveraineté diligentées par l’armée. La Convention est signée pour une durée de cinq ans renouvelable.
La Collectivité va poursuivre cette initiative dans d’autres points névralgiques de l’île comme le port de Galisbay, l’usine de la SAUR, etc. Aucune Collectivité n’avait jusqu’alors fait ce choix ; il est vrai que la sensibilité du territoire depuis Irma est bien plus élevée que partout ailleurs.
Ann Bouard

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