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Des jeunes en difficulté initiés au théâtre, au cirque et à l’architecture grâce à l’association «Art for science»

Par Swanee Ngo Kanga
6 février 2024

Après avoir popularisé les effets de l’art sur le cerveau en milieu hospitalier, l’association pilotée par Mélanie Dal Gobbo a lancé le programme «Art For Science Kids & Youths» en novembre dernier, afin d’initier les enfants de tous horizons aux 7 arts majeurs sur l’île

Après avoir popularisé les bienfaits psychologiques et physiologiques de l’art à l’hôpital dans des services aussi variés que la pédiatrie, l’oncologie ou la psychiatrie, c’est désormais aux enfants et adolescents d’être initiés grâce au programme AFS Kids & Youths lancé en novembre dernier dans les écoles Elie Gibs et Happy School de Grand Case:«Ce programme s’adresse en priorité aux enfants et adolescents en grande difficulté, explique Mélanie. Beaucoup d’orphelins, d’enfants placés, et de harceleurs ou harcelés se sentent décalés à l’école, et l’objectif est de leur dire : vous avez un cerveau qui peut réagir différemment face à l’art, et nous allons vous aider à découvrir comment».

Une cinquantaine d’entre eux sont concernés, âgés de 8 à 16 ans, et initiés aux 7 arts majeurs que sont le théâtre, le cinéma, la danse, la musique, la sculpture, la littérature/poésie et l’architecture. Les mercredis matin à d’Elie Gibs, et les vendredis aprèsmidi à Happy School, 16 artistes danseurs, peintres, sculpteurs ou comédiens se relaient donc pour leur faire contempler puis tester chacune de ces disciplines. En parallèle, du 15 au 24 février prochains, les adolescents participeront à un camp de vacances en journée complète avec transport inclus, afin de vivre une série d’immersions au théâtre La Chapelle - privatisé pour l’occasion - dans un studio de musique, une salle de danse, l’univers du cirque et même un cabinet d’architecte à Marigot, sans coût pour les écoles ou les associations, puisque le programme est subventionné par la Préfecture et la Collectivité. Une manière pour ces jeunes de se déconnecter de leur réalité et de découvrir l’impact de l’art sur les hormones et le bien-être en général: «Un enfant de 10 ans qui avait participé à un atelier d’architecture a écarquillé les yeux en voyant ce qu’il venait de créer avec de simples calques, il m’a même demandé comme continuer à faire ça plus tard», se souvient Mélanie, émue. On a eu aussi deux filles introverties qui n’arrivaient pas à s’exprimer et qui nous ont tous surpris en se révélant complètement à travers la danse», ajoute-t-elle. Un programme unique en son genre dont le premier bilan sera révélé en mars prochain, et dont 80 enfants bénéficieront l’année prochaine.    

Swanee Ngo Kanga

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