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Conseil territorial : le président met les points sur les i

Par Valérie DAIZEY
21 décembre 2021
Le Conseil territorial programmé jeudi dernier et annulé faute de quorum s’est finalement tenu dimanche matin, à l’Hôtel de la Collectivité. L’occasion pour le président Gibbs de remettre les pendules à l’heure dans ses propos liminaires en cette période pré-électorale où les dissidences et les stratégie politiques visant à la déstabilisation semblent faire loi, annonçant les prémices d’une campagne qui pourrait s’avérer être houleuse.
 
« Je ne commenterai pas davantage les raisons qui nous amènent à nous réunir un dimanche matin, me contentant de rappeler aux conseillers territoriaux, qu’il reste de bon ton de se donner les moyens d’être, au moins présents, lors des Conseils territoriaux et, qu’à défaut, donner procuration est une nécessité. J’ose à peine rappeler que c’est la vie des saint-martinoises et des saint-martinois qui est menacée, à chaque fois que les élus agissent pour eux et non pour l’intérêt général. Je ne commenterai pas plus le départ de deux conseillers territoriaux jeudi alors que le quorum était atteint, les conséquences leur appartiennent (…).
Au sujet de la récente période perturbée par les mouvements sociaux, le président a indiqué avoir voulu favoriser le dialogue : « Refusant d’écouter les réactionnaires, les aigris et les agitateurs, j’ai toujours privilégié ce dialogue : …avec les organisations syndicales représentatives, …avec les « Collectifs » et les représentants de la société civile, …mais aussi avec des élus, y compris de l’opposition, De ceux qui se montrent constructifs, responsables et désintéressés. Un dialogue respectueux, exigeant. Parfois tumultueux. Mais toujours guidé par l’intérêt du Territoire ! J’espère donc que ce bon sens prévaudra, que les arrière-pensées politiciennes et personnelles patienteront encore quelques semaines… (…) ».
 
« La fidélité, une valeur importante »
 
S’agissant des décisions annoncées de quitter la Team Gibbs par celle qui était 3e vice-présidente, devenue conseillère territoriale à la suite de son élection au Sénat, Annick Pétrus, et par le 2e vice-président nommé à la présidence et direction générale de la Semsamar, Yawo Nyuiadzi, le président Gibbs a pris acte en ces termes : « J’ai des adversaires, de plus en plus nombreux semble-t-il, au fur et à mesure que la date des élections territoriales de mars 2022 approche (…). Aujourd’hui, je continue à avancer, avec le soutien de mes équipes et de mes élus fidèles. Car la fidélité, au même titre que la loyauté, est une valeur importante. Mieux, La fidélité et la loyauté sont des vertus ! Des valeurs qui, hélas, tendent à disparaître. Je viens de le vivre encore tout récemment : deux de nos conseillers territoriaux ont enfin officialisé leur décision de quitter la Team, …. à la fin de ce mandat…Clarifiant ainsi leur situation… (…).
 
Une tortue n’a jamais grimpé seule sur un arbre !
 
Et le président de rappeler : « J’ai eu à convaincre, au sein de mon propre groupe, pour que le 2e vice-Président prenne la tête de la SEMSAMAR, dont la Collectivité est actionnaire majoritaire. Et j’ai encore dû convaincre pour que la 3e Vice-Présidente de l’époque, soit élue sénatrice de Saint-Martin. Et cela me rappelle soudainement un proverbe qu’une personne aimait à répéter… « Si tu vois une tortue sur un arbre, réfléchis car il y a toujours un homme derrière. En effet, jamais elle n’a grimpé sur un arbre… ». Hélas !... Le dévouement politique est trop souvent récompensé par la fourberie, l’opportunisme et l’envolée des égos. Parfois, me direz-vous, la fuite est une tactique. Elle ne sera jamais la mienne. Je ne suis pas de ceux qui abandonnent le navire au gré du vent. Mais trop souvent, être déloyal est tout simplement un état d’esprit. Et pour certaines et certains, quitter son équipe n’est plus une question de personnes et de causes : c’est juste une question d’opportunités et de calendrier. J’en prends acte. Mais avec une telle mentalité saumâtre, il n’est donc guère étonnant que nos concitoyens se détournent en masse de la politique, des urnes, et se méfient tant de nos institutions… Je ne vais pas déclencher une crise institutionnelle, et par exemple affaiblir une SEMSAMAR, dont le fauteuil de PDG est au demeurant un peu trop convoité… Mais sachez que je serai dorénavant encore plus vigilant, Comme le dit l’expression « chat échaudé craint l’eau froide » (…).
 
Valérie DAIZEY

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