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Attaque par un chien d’une fillette de 4 ans : le propriétaire condamné

Par La rédaction
21 juin 2022
Un homme était présenté devant le tribunal jeudi dernier pour blessures involontaires par agression d’un chien sur sa nièce de 4 ans. La fillette a reçu 40 points de suture après une morsure à la tête.
Le 23 octobre 2021, une petite fille de 4 ans se retrouve à l’hôpital après avoir été mordue à la tête par un chien dans une cour à côté de sa maison. Elle est partiellement scalpée et reçoit 40 points de suture au crâne. L’enquête révèle que les propriétaires du chien sont ses oncles, dont l’un deux comparaissait devant le tribunal jeudi dernier pour « blessures involontaires avec incapacité n’excédant pas 3 mois par agression d’un chien ». Le prévenu, J.L. n’était pas présent lorsque la fillette, qui jouait dans la cour, a été attaquée par le chien en liberté qu’il avait pourtant attaché avant de quitter le domicile. Des témoins parlent d’une « scène d’horreur ». Un garçon présent ce jour-là aurait tapé sur la tête du chien avec une pelle, jusqu’à ce que la mère de la fillette, alertée par les cris, réussisse à sortir sa fille de la gueule du chien. Ce dernier, de catégorie 1 selon le Tribunal, n’était pas déclaré et ses propriétaires non assurés. Pourtant, des membres de la famille disent être au courant de sa dangerosité : il se serait déjà montré agressif et aurait déjà mordu plusieurs enfants. Une information que le prévenu a contredit, expliquant qu’il s’était débarrassé du chien immédiatement après l’accident et l’aurait fait bien plus tôt s’il avait eu connaissance d’autres épisodes de violence.
 
Pénalement responsable
 
Le Vice-Procureur a estimé J.L. « pénalement responsable des blessures causées par l’animal » et a requis 3 mois de prison avec sursis et une interdiction de détenir un animal pendant 5 ans, prenant en compte les préjudices moraux et esthétiques que la fillette aura à subir pendant les années à venir. Pour l’avocat du prévenu, ce dernier « n’a jamais eu connaissance de l’agressivité de son chien », ce qui ne permet pas selon lui de caractériser la faute d’imprudence dont il est aujourd’hui accusé. Il a par ailleurs souligné le fait qu’aucun document ne prouvait que le chien était bien de catégorie 1 et que la mère de l’enfant « aurait pu être poursuivie pour l’avoir laissée sans surveillance ». Après en avoir délibéré, le Tribunal a reconnu J.L. coupable et l’a condamné à 3 mois de prison assortis d’un sursis et à une interdiction de détenir un animal pendant 5 ans. L’audience a été renvoyée sur intérêts civils au 27 septembre. A.M.
La rédaction

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