Rixe entre jeunes et gendarmes, feu de poubelles et autres incivilités à Sandy Ground
Par Valérie DAIZEY
23 juin 2023
Dans la nuit de lundi à mardi de cette semaine, des échauffourées ont eu lieu entre les forces de l’ordre et des jeunes, dans le quartier de Sandy Ground. Sensible à ces sujets, dont les faits peuvent rapidement dégénérer, le président Mussington s’est rendu dès le mercredi matin sur place, accompagné des techniciens du CLSPD, à la rencontre des jeunes afin de désamorcer la situation.
Le lieutenant-colonel de la gendarmerie de Saint-Martin, Maxime Wintzer, informait mardi qu’un véhicule de patrouille de la gendarmerie s’était fait caillasser dans la nuit, alors qu’il était en intervention pour se rendre depuis la Baie Nettlé vers Colombier, appelé pour un cambriolage. « A 0H45, nous recevons un appel pour feu de poubelles sur la route dans Sandy Ground. Deux patrouilles avec trois véhicules sont alors envoyées pour sécuriser l'intervention des pompiers. A leur arrivée, ils sont accueillis par des jets de cailloux et sont harcelés jusqu'au ponts. Des obstacles sont mis sur la route. Alors qu’une troisième patrouille qui est arrivée en renfort pour permettre aux militaires de reprendre le terrain et remettre la libre
circulation, ils sont de nouveau victimes de harcèlement de jeunes à pieds ou en scooter. Les gendarmes effectuent un tir à l’aide d’un LBD (lanceur de balles de défense) » précise le lieutenant-colonel qui indique que la situation est revenue à la normale vers 4h du matin, qu’aucun blessé n’a été à déplorer et qu’il n’y a pas eu d’interpellation : « Le choix a été fait d’opter pour une désescalade », a conclu Maxime Wintzer.
circulation, ils sont de nouveau victimes de harcèlement de jeunes à pieds ou en scooter. Les gendarmes effectuent un tir à l’aide d’un LBD (lanceur de balles de défense) » précise le lieutenant-colonel qui indique que la situation est revenue à la normale vers 4h du matin, qu’aucun blessé n’a été à déplorer et qu’il n’y a pas eu d’interpellation : « Le choix a été fait d’opter pour une désescalade », a conclu Maxime Wintzer.
Le président Mussington s’est rendu sur place pour désamorcer la situation
Sensible à ces faits et conscient que le dialogue ne doit pas être rompu avec les jeunes des quartiers sensibles, le président Mussington, accompagné de Hénoc Patrick et Jocelyn Jermin, respectivement directeur et technicien du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD), s’est rendu dès le mardi matin sur place, à la rencontre de la population. Ils ont indiqué sur les réseaux sociaux de la Collectivité que « des mesures seront proposées pour lutter efficacement contre ces incivilités et toute forme de violence. La discussion avec les jeunes est un point crucial pour veiller tous ensemble à la tranquillité du quartier. La collectivité s’engage à proposer des solutions pérennes ». Le président salue également l’intervention de la police territoriale qui doit continuer son rôle d’écoute et de proximité très apprécié par la population.
Valérie DAIZEY
