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La mesure de la qualité de l’air en continu enfin possible à Saint-Martin

Par Valérie DAIZEY
12 novembre 2021
Agréée par le Ministère de l’environnement l’association Gwad’Air, implantée en Guadeloupe, a installé récemment sur le territoire de Saint-Martin une station fixe de mesure de la qualité de l’air. Un nouvel outil important pour l’île qui jusqu’alors dépendait des mesures effectuées ponctuellement par des stations mobiles.
 
La toute nouvelle station de mesure de la qualité de l’air a pris ses quartiers sur le parking de la préfecture, à Concordia: « Cet emplacement, en milieu urbain, donc soumis aux gaz d’échappement des véhicules et à l’activité urbaine dans son ensemble, permet d’observer en continu la qualité de l’air, y-compris quand il y a des épisodes de brumes des sables, puisque le phénomène traverse toute l’île », explique Nicolas de Fontenay, président de Gwad’Air, présent à Saint-Martin la semaine dernière, accompagné de Yasmine Morice, la responsable des études, pour l’inauguration de cette nouvelle station.
Avec ses capteurs sur le toit de la station, la pollution due à l’activité humaine mais aussi naturelle (oxydes d’azote, ozone, particules fines, etc.) est ainsi captée, mesurée. Les données sont enregistrées dans des ordinateurs reliés au siège de Gwad’Air en Guadeloupe et sont analysées. En cas de dépassement de seuls réglementaires, les autorités sont immédiatement informées pour qu’elle émettent des messages d’alerte à la population. Ce sont donc désormais des données quotidiennes dont jouit le territoire saint-martinois. Des données retransmises quotidiennement sur le site Internet www.gwadair.fr
Une première pierre à l’édifice du contrôle de la qualité de l’air à laquelle devrait normalement venir s’ajouter prochainement celle permettant la mesure de l’air sur les littoraux, notamment au regard des échouements de sargasses. C’est en tout cas le souhait des parties concernées, Gwad’Air, l’Etat (Ministère de l’environnement) et la Collectivité de Saint-Martin.
Le coût de cette station s’élève à 75 000 €, dont 62 000 € financés par l’Etat (Ministère Environnement) et 13 000 € par Gwad’Air.
 
Valérie DAIZEY

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