Vincent Berton, sans remords et avec tristesse
Une centaine de personnes triées sur le volet étaient conviées mercredi soir au cocktail de départ du préfet Vincent Berton. Une cérémonie plus conviviale que protocolaire qui a vu également la remise de la Légion d’honneur à Evelyne Fleming et la médaille de chevalier de l’ordre du mérite à Sonia Roy-Belleplaine*.
Après trois ans passés au service de l’État sur le territoire, c’est avec une pointe de nostalgie et de tristesse que Vincent Berton a dit au revoir à Saint-Martin. Profondément attaché à la culture locale et à la population saint-martinoise, le Préfet a émis quelques regrets, ceux de ne pas voir la réalisation de certains grands projets, ou de ne pas avoir abouti sur certains dossiers dont celui de la violence chez les jeunes « un poison lent auquel il est urgent de faire face ». Mais, c’est avec satisfaction qu’il est revenu sur ceux qu’il a initiés comme le STIS, l’agence foncière, le groupement de gendarmerie, la mission locale, les collèges, le projet Mangrove, etc. Autant de projets, qui selon ses propos sont « non pas son bilan, mais celui de Saint-Martin et l’illustration fertile de l’esprit de fédération qui règne entre l’État, la Collectivité et les acteurs socio-économiques et qui ont fait que Saint-Martin avance ». C’est également avec satisfaction qu’il a évoqué la coopération avec Sint Maarten, s’adressant au Premier ministre Luc Mercelina, et le dialogue avec la Collectivité, se tournant cette fois vers Louis Mussington, tous deux présents pour l’occasion. « Je pars de Saint-Martin sans aucune fierté et plein de gratitude, sans aucune sérénité et avec beaucoup de tristesse, sans aucun remords et plein d’espoir de retour ».
La semaine prochaine, Vincent Berton mettra le cap sur la Corrèze pour prendre ses nouvelles fonctions, alors que son remplaçant, Cyrille Le Vely, prendra les siennes à Saint-Martin dès le 10 février.
* information complète dans notre prochaine édition
