Saison cyclonique : premières tendances
Par Ann Bouard
13 April 2021
Il est de mise dès le mois d’avril de prédire qu’elle sera la saison cyclonique à venir. Ces prévisions donnent une simple tendance et devront être affinées en juin, puis en juillet et août avant le pic de la saison. L’Université du Colorado est la première à faire un point basé sur des activités météorologiques à grande échelle.
En tenant compte de l’activité sur la zone Atlantique depuis le début de l’année, le Docteur Philip Klotzbach de la Colorado State University, souligne que la prochaine saison des ouragans dans l'Atlantique devrait être plus active que la normale. Mais cette activité plus importante se compare sur les moyennes enregistrées entre 1981 et 2010 et non pas sur l’année précédante qui a connu un nombre record de phénomènes.
S’il n'est pas possible de dénombrer de manière précise le nombre de tempêtes tropicales et d’ouragans à cette époque de l’année, et que l’on ne peut que les estimer, il est des données que l’on ne peut occulter et qui peuvent présager de l’évolution à venir. En effet, le réchauffement climatique qui entraîne entre autres une hausse des températures des océans, favorise non seulement la formation de phénomènes mais joue également sur leur intensité. Selon certaines études, dans les années soixante les ouragans perdaient environ 75% de leur intensité lorsqu’ils touchaient une île des Antilles, et ce dans les 24h. Aujourd’hui, ils ne perdraient que 50% de leur puissance destructrice … et c’est cela qui est à redouter, car la planète continue à se réchauffer. D’autres facteurs sont également à suivre comme la mousson africaine, les brumes de sable ou encore les effets de la Niña ou de El Niño, déterminants, selon lequel des deux est plus actifs.
En tenant compte de tout cela, les premières prévisions font état de 17 tempêtes (il y en a eu 30 en 2020) avec 80 jours de tempête (118 en 2020) et de huit ouragans (13 en 2020), dont quatre cyclones majeurs (catégorie 3 à 5) et 35 jours d’ouragans (à l’identique de 2020).
La saison cyclonique débutera officiellement le 1er juin … il sera alors temps de réactualiser toutes ces données.
S’il n'est pas possible de dénombrer de manière précise le nombre de tempêtes tropicales et d’ouragans à cette époque de l’année, et que l’on ne peut que les estimer, il est des données que l’on ne peut occulter et qui peuvent présager de l’évolution à venir. En effet, le réchauffement climatique qui entraîne entre autres une hausse des températures des océans, favorise non seulement la formation de phénomènes mais joue également sur leur intensité. Selon certaines études, dans les années soixante les ouragans perdaient environ 75% de leur intensité lorsqu’ils touchaient une île des Antilles, et ce dans les 24h. Aujourd’hui, ils ne perdraient que 50% de leur puissance destructrice … et c’est cela qui est à redouter, car la planète continue à se réchauffer. D’autres facteurs sont également à suivre comme la mousson africaine, les brumes de sable ou encore les effets de la Niña ou de El Niño, déterminants, selon lequel des deux est plus actifs.
En tenant compte de tout cela, les premières prévisions font état de 17 tempêtes (il y en a eu 30 en 2020) avec 80 jours de tempête (118 en 2020) et de huit ouragans (13 en 2020), dont quatre cyclones majeurs (catégorie 3 à 5) et 35 jours d’ouragans (à l’identique de 2020).
La saison cyclonique débutera officiellement le 1er juin … il sera alors temps de réactualiser toutes ces données.
La petite histoire des prénoms
Au début, du siècle dernier, les phénomènes n’étaient pas nommés ou, de manière arbitraire, portaient le nom du saint du jour. A partir de 1953, des prénoms féminins ont été utilisés de manière officielle par l’OMM (organisation météorologique mondiale). Mais l’utilisation exclusivement de prénoms féminins pour désigner des phénomènes bien souvent destructeurs était jugé sexiste par les féministes de l’époque. En 1979, les prénoms masculins ont dont été introduits et s’enchainent en respectant l’ordre alphabétique. Mais pourquoi faut-il leur donner un nom ?
L’OMM fournit l’explication suivante « cela permet d’aider à identifier rapidement les tempêtes dans les messages d’alertes, car les noms sont beaucoup plus simples à retenir que des nombres ou des termes techniques » et il est vrai que lorsque plusieurs phénomènes sont en cours, c’est bien plus pratique !
Actuellement il existe six listes de noms qui se répètent tous les six ans, mais qui sont cependant réactualisées car les ouragans ayant causé beaucoup de dommages sont rayés de la liste (Hugo, Irma, …). Pour 2021, la liste des prénoms sera la suivante : Ana – Bill – Claudette – Danny – Elsa – Fred – Grace – Henri – Ida – Julian – Kate – Larry – Mindy – Nicholas – Odette – Peter – Rose – Sam – Teresa – Víctor – Wanda.
L’OMM fournit l’explication suivante « cela permet d’aider à identifier rapidement les tempêtes dans les messages d’alertes, car les noms sont beaucoup plus simples à retenir que des nombres ou des termes techniques » et il est vrai que lorsque plusieurs phénomènes sont en cours, c’est bien plus pratique !
Actuellement il existe six listes de noms qui se répètent tous les six ans, mais qui sont cependant réactualisées car les ouragans ayant causé beaucoup de dommages sont rayés de la liste (Hugo, Irma, …). Pour 2021, la liste des prénoms sera la suivante : Ana – Bill – Claudette – Danny – Elsa – Fred – Grace – Henri – Ida – Julian – Kate – Larry – Mindy – Nicholas – Odette – Peter – Rose – Sam – Teresa – Víctor – Wanda.
Ann Bouard