Casse de la bijouterie de Jewel by Love
" Deux ressortissants de Sint Maarten, âgés d'une trentaine d'années, connus de la justice néerlandaise pour des vols aggravés, ont été remis à la justice française en fin de semaine dernière par les autorités de Sint Maarten, dans le cadre d'une demande extradition basée sur un mandat d'arrêt international du juge d'instruction de Basse-Terre.
Une information judiciaire avait été ouverte en juin dernier suite à l'attaque de la bijouterie rue du Général de Gaulle à Marigot », apprend-on dans un communiqué du Parquet détaché à Saint-Martin de Basse-Terre.Une information judiciaire avait été ouverte en juin dernier suite à l'attaque de la bijouterie rue du Général de Gaulle à Marigot », apprend-on dans un communiqué du Parquet détaché à Saint-Martin de Basse-Terre.
Rappel des faits
Le 28 juin 2017 vers 13h30 en plein centre-ville de Marigot, six malfaiteurs attaquaient la bijouterie "Jewel by love" en exhibant une arme de poing, forçant la porte avec un bélier métallique et brisant avec des masses de chantier les présentoirs. Après s’être emparés de montres de luxe d’une valeur d’1,7 millions d'euros de montres de luxe, ils prenaient rapidement la fuite vers Bellevue, sur trois puissants scooters démunis de plaque d'immatriculation, abandonnant sur place une voiture volée faussement immatriculée et leur matériel.
Grâce à la coopération policière avec Sint Maarten et au travail d'enquête minutieux de la section de recherche de Gendarmerie à Saint-Martin, trois personnes suspectées d'avoir participé à ces faits étaient rapidement identifiées à Sint Maarten. Elles ont fait l'objet d'une demande d'arrestation provisoire puis d'une demande d'extradition pour être entendus par le juge d'instruction, il s'agit de la première remise dans cette enquête, qui se poursuit.
Présentés jeudi dernier devant le magistrat d’instruction de Basse-Terre, ils ont été mis en examen du chef de vol aggravé par trois circonstances (réunion, dégradation et en masquant leur visage), usurpation de plaque d'immatriculation, recel de vol et détention d'arme de catégorie B, et placés en détention provisoire à Basse-Terre. « Une nouvelle fois, la frontière ne permettra pas l'impunité sur l'Ile de Saint-Martin, et le parquet souligne la très bonne coopération policière et judiciaire entre les deux parties de l'Ile pour lutter contre la délinquance transfrontalière », conclut le parquet.