Formation Apiculture : pour développer l’activité apicole
Par Ann Bouard
05 June 2023
Mise en place chaque année depuis trois ans par l’Association des Apiculteurs de Saint-Martin (AAPISM), cette formation a pour principal objectif la sensibilisation et l’éducation au monde de l’apiculture. Cette troisième édition a réuni près d’une trentaine de participants.
Ils étaient 17 à suivre la première session d'initiation qui permettait d’apprendre les bases de l’apiculture. Sur deux journées, alternant séances théoriques et pratiques, ils ont ainsi pu apprendre les bases sur le matériel et les protections, connaitre la manière dont se développent les colonies et comment les entretenir et appréhender la récolte, le conditionnement et les problèmes sanitaires. Pour les 12 personnes en formation « perfectionnement », c’était un peu plus technique. Durant trois jours, elles ont abordées l’élevage de la reine, la multiplication des colonies, les apports nutritionnels, la conduite sanitaire, la sélection massale et enfin la valorisation du miel et autres produits de la ruche.
Ces formations étaient animées par la SCEA Apis Caraïbes qui regroupe quatre apiculteurs de Guadeloupe. A eux quatre, ils totalisent 600 ruches sur les 7000 recensées en Guadeloupe. Malgré tout 100 tonnes de miel seulement sont produites chaque année en Guadeloupe, qui en consomme 350 !
Ces formations étaient animées par la SCEA Apis Caraïbes qui regroupe quatre apiculteurs de Guadeloupe. A eux quatre, ils totalisent 600 ruches sur les 7000 recensées en Guadeloupe. Malgré tout 100 tonnes de miel seulement sont produites chaque année en Guadeloupe, qui en consomme 350 !
Un projet de ruchers écoles
Le nectar est donc précieux et le potentiel à Saint-Martin est grand… même s’il est difficile de connaitre le nombre exact de ruches actuellement sur le territoire. L’ AAPISM regroupe à ce jour une vingtaine d’adhérents, particuliers ou agriculteurs, et a le souhait de développer cette filière.
Dans ses projets, la création de deux ruchers écoles dans des secteurs riches en plantes mellifères comme Bellevue, Concordia ou Quartier d’Orléans. L’association lance un appel pour trouver des terrains susceptibles d’accueillir des ruches. Ces ruchers écoles constitueront un outil pédagogique indéniable pour la transmission des gestes et des bonnes pratiques nécessaires au bon suivi des colonies d’abeilles et contribueront à la réussite du développement de l'activité apicole.
SOS essaim d’abeilles !
On dénombre un grand nombre d’essaims sauvages, parfois dans des endroits improbables. Dans un premier temps, il s’agit de faire le distinguo entre essaim d’abeilles et essaim de guêpes : le premier est constitué de cire et le second ressemble à un gros cocon. Il ne faut surtout pas tenter de les déplacer, de les arroser ou pire de les vaporiser avec un insecticide. Le bon geste est de prendre contact avec l’association (aapism.sxm@gmail.com) ou en cas d’urgence de l’appeler au 06 90 77 28 92.
Ann Bouard