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Lundi, retour sur les bancs de l’école !

Par Valérie DAIZEY
1 septembre 2023

Ce week-end sera le dernier avant le grand retour sur les bancs des écoles, lundi 4 septembre. Une rentrée scolaire souhaitée cette année « en sports » en prévision des jeux de Paris 2024 et qui s’annonce sous de bons auspices selon le vice-recteur Harry Christophe, que nous avons rencontré dans les locaux des services de l’Education à Marigot. 

TOUJOURS UNE TENDANCE À LA BAISSE DES EFFECTIFS

Depuis quelques années, la baisse des effectifs est observée, d’abord dans les écoles maternelles et du premier degré, puis qui se propage au fil du temps sur l’ensemble de la chaîne, jusqu’au lycée. Les effectifs pour cette année, qui devraient être stabilisés en fin du mois de septembre, n’échappent pas à la règle. Selon les effectifs non stabilisés au 31 août, ce sont quelque 7157 élèves qui sont attendus dans les 19 établissements scolaires du territoire, dont 3454 dans le 1er degré et 3703 dans le second degré.

OBJECTIF 100% DE POSTES D’ENSEIGNANTS POURVUS

S’agissant des enseignants, le vice-recteur explique qu’ « il y a toujours en début d’année scolaire, sur une période d’environ deux semaines, une période d'ajustements, entre les arrêts maladies ou autres cas d'absences justifiées. Mais notre objectif est évidemment d’atteindre 100% des postes pourvus. » Toute cette semaine, Harry Christophe nous indiquait avoir reçu l’ensemble des chefs d’établissements du territoire pour faire le point sur les postes pourvus et encore à pourvoir.

RENFORCER LES APPRENTISSAGES FONDAMENTAUX

Dana la lignée des récentes annonces faites par le nouveau ministre de l’Education, Gabriel Attal, le vice-recteur confirmait qu’un accompagnement spécifique allait être mis en place autour des élèves des classes de 6e qui en ont besoin (après évaluation), avec 1 heure hebdomadaire de travail renforcé en français et en mathématiques. A Saint-Martin un plan spécifique « Maternelle » sera également mis en oeuvre afin de renforcer l’apprentissage du langage chez l’enfant. Par ailleurs, si les élèves de Saint-Martin sont parmi les meilleurs de l’Académie en langue anglaise, Harry Christophe indiquait vouloir renforcer la langue française, toujours dans la continuité du bilinguisme. A ce titre, des « Résidences d’auteur » seront mises en place prochainement (nous reviendrons ultérieurement sur ce dispositif).

En conclusion, le vice-recteur Harry Christophe expliquait que les enseignants et l’ensemble de la communauté éducative devaient se tenir prêts, en termes de projets adaptés car « d’ici 2025, Saint-Martin sera pourvu d’établissements scolaires du secondaire dernière génération », faisant référence aux livraisons attendues des collèges 600 (Quartier d’Orléans) et 900 (Savane). Bonne rentrée à tous ! 

Une plaque commémorative en l’hommage de Frédérick Peuron, directeur de l’école Eliane Clarke 

Suite à la disparition tragique de Frédérick Peuron, directeur de l’école maternelle Eliane Clarke, le vice-recteur nous indiquait souhaiter faire ériger une plaque commémorative au pied du mât installé dans l’enceinte de l’établissement. Un mât symbolique autour duquel les élèves avaient pour habitude de se retrouver lors d’actions ou autres événements. Harry Christophe expliquait faire cette demande auprès de la Collectivité.

Collège privé hors contrat René Descartes : précisions

Le vice-recteur Harry Christophe nous confirmait que suite à la décision du tribunal administratif survenu le 22 août dernier, l’arrêté de fermeture définitive prise par le préfet le 30 juin allait être retiré. Une procédure contradictoire devra avoir lieu ces prochains jours, s’agissant de deux enseignants dont les diplômes ne correspondraient pas à ceux requis pour enseigner. Si des solutions n’auront pas été engagées pour pallier ces manquements, un nouvel arrêté de fermeture provisoire, cette fois, d’une période de quatre mois devrait être pris. Harry Christophe expliquait par ailleurs que sur la centaine d’élèves qui étaient inscrits dans cet établissement privé hors contrat, une soixantaine d’entre eux ont été inscrits dans les collèges publics du territoire et une quarantaine auraient trouvé des solutions par ailleurs. A noter par ailleurs que la direction de cet établissement privé hors contrat n’a pas souhaité répondre à nos sollicitations pour s’exprimer dans nos colonnes.   

Valérie DAIZEY

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