Education nationale : appel à une grève le jeudi 13 janvier
Par Ann Bouard
11 janvier 2022
La grande majorité des syndicats d'enseignants appelle à une grève nationale le jeudi 13 janvier. En cause, la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement dans les établissements scolaires avec des mesures jugées insuffisantes et inappropriées. A Saint-Martin le syndicat SNES FSU suivra le mouvement dans le cadre de l'appel national et intersyndical.
Dans un communiqué sur leur page Facebook, les enseignants du syndicat estiment que « la progression fulgurante de l’épidémie désorganise trop les établissements et qu’enseigner dans ces conditions s’apparente à une mascarade. Le fait que des élèves continuent à se côtoyer dans les établissements va prolonger la durée de cette vague ». Ils estiment que les protocoles mis en place, à la va vite, sont inapplicables et inefficaces. Le taux d’absentéisme parmi les élèves et les enseignants impacte pédagogiquement ce premier mois de l’année. Le syndicat a demandé la fermeture des établissements secondaires. Une mesure qui, indique le communiqué, a été refusée par le vice-recteur.
Face à la situation actuelle, le syndicat déplore que les enseignements n’aient pas été tirés de la première vague et que depuis deux ans rien n’a été fait pour permettre un vrai enseignement à distance. Il précise que « le passage des épreuves de spécialité du baccalauréat en mars va poser un gros problème. Les enseignants sont dans l’impossibilité de boucler un programme déjà très difficile à traiter en temps normal. Nous avons demandé le report des épreuves, nous heurtant au même refus ».
Le syndicat reproche le manque d’anticipation depuis le début de l’épidémie et la gestion, jugée « calamiteuse » de la part du ministre de l’Éducation Nationale, Jean-Michel Blanquer.
Face à la situation actuelle, le syndicat déplore que les enseignements n’aient pas été tirés de la première vague et que depuis deux ans rien n’a été fait pour permettre un vrai enseignement à distance. Il précise que « le passage des épreuves de spécialité du baccalauréat en mars va poser un gros problème. Les enseignants sont dans l’impossibilité de boucler un programme déjà très difficile à traiter en temps normal. Nous avons demandé le report des épreuves, nous heurtant au même refus ».
Le syndicat reproche le manque d’anticipation depuis le début de l’épidémie et la gestion, jugée « calamiteuse » de la part du ministre de l’Éducation Nationale, Jean-Michel Blanquer.
Ann Bouard
