Approprié et plus performant pour traiter une végétation fibreuse et pleine de silice, comme les branches de palmiers ou de cocotiers, le broyeur comporte d’énormes lames anticorrosives qui résistent à la silice.
Un moteur Scania de 400 cv, conditionné pour les spécificités tropicales, équipe le broyeur, « on a fait des essais lundi et mardi, et c’est quand même concluant », assure Jean-Pierre Tey, le responsable de l’écosite de Grandes Cayes.
Branchages, tronc de cocotiers ou d’arbres aux dimensions conséquentes, palettes non-traitées, ne résistent pas aux lames du broyeur qui débite entre 6 et 8 tonnes, à l’heure, de produit relativement sec. Le rendement est d’environ 6 tonnes à l’heure lorsqu’il s’agit de déchets verts très frais, « comme les palmes qui sont très dures à broyer ». Un produit broyé qui représente près de 20 m3 de matériaux rentrants. Le moteur consomme 15 litres de gas-oil à l’heure, « ce qui est relativement correct », estime Jean-Pierre Tey, qui insiste sur le fait qu’il fonctionne avec l’AdBlue, un additif qui est injecté à l’échappement afin de réduire les oxydes d’azote produits par les moteurs diesels, répondant ainsi aux normes européennes.
Un broyeur qui correspond à des normes et qu’il est nécessaire maintenant d’amortir, car son prix est de 330 000 euros…