La Fédération des Industries Nautiques (FIN) était présente à Saint-Martin, la première quinzaine d’octobre pour conduire une mission d’évaluation des dégâts causés par les ouragans Irma et Maria sur la filière des industries nautiques dans la partie française de l’île. Son délégué général adjoint, Guillaume Arnauld des Lions  vient de rendre son rapport. Le constat est sans appel : le filière a besoin de 10 millions d'euros pour se relancer.

Hier après-midi, dans les locaux d’Initiative Saint-Martin Active, les premières entreprises bénéficiaires du dispositif d’urgence mis en place en partenariat avec la Fondation de France et le Medef, ont reçu leur contrat. Et dans la foulée, l’argent a été immédiatement disponible.

Sur les 8000 personnes environ qui ont quitté le territoire français de Saint-Martin, environ 2500 sont arrivées dans l’hexagone. Parmi celles-ci, 400 personnes d'origines diverses sont à la recherche d’un logement et d’un emploi.

Des entreprises de Saint-Martin qui ont opté pour des paiements en prélèvements automatiques de leurs charges sociales, ont été prélevées au 15 octobre.

Dans les nombreux documents demandés pour accomplir les différentes démarches administratives post-Irma, il y a souvent l’avis d’imposition ou de non-imposition.

Stockées sur 11 sites, à différents endroits du territoire, les tonnes de tôles et autres débris attendent maintenant d’être enlevées pour être acheminées vers l’éco-site de Grandes Cayes.  Les allers et venues de camions et autre tractopelles sont pour l’heure à l’arrêt.