En effet, l’exécutif local de l’île sœur, qui n’appartient pas, tout comme Saint-Martin, à l’espace Schengen, a décidé de déroger aux règles nationales en vigueur, en rouvrant ses frontières à l’ensemble du monde, dont les Etats-Unis. Saint-Barthélemy a toutefois instauré un protocole sanitaire, ce depuis le 22 juin dernier, qui recommande un test PCR réalisé 72 h avant l’arrivée sur le territoire, ou bien de réaliser ce test dans les 24 heures suivant l’arrivée, grâce aux machines de tests achetés par la Collectivité. Ce dernier cas échéant, les voyageurs sont invités à rester confinés dans leur lieu d’hébergement en attendant le résultat des tests, environ 24 heures. Un second test PCR leur est demandé à J+7. Le président Magras s’était fermement positionné contre un placement en septaine ou quartorzaine, indiquant que cette mesure était totalement incompatible avec une reprise de l’activité touristique sur l’île, et avait annoncé une réouverture à l’ensemble du monde dès le 22 juin.

 

Ainsi, depuis le 29 juin dernier, ce seraient quelque 200 visiteurs américains qui auraient été recensés sur l’île de Saint-Barthélemy, ce qui a pour effet d’inquiéter une partie de la population locale. A noter également qu’aucune mesure particulière n’étant plus requise pour voyager entre Saint-Barthélemy et Saint-Martin, ces touristes américains peuvent arriver à Saint-Martin, sans contraintes particulières.