Et en premier chef des revendications, une indemnité rétroactive sur la facturation de la SAUR, laquelle, selon un calcul du Collectif basé sur la consommation supplémentaire d’eau en bouteille imposée par la pollution de l’eau du robinet, pourrait représenter 63 euros par facture de périodicité trimestrielle, soit 21 euros par mois et par abonné. Parmi les autres revendications, on relevait un contrôle accru dans la distribution des bouteilles d’eau vers les établissements recevant des personnes vulnérables (enfants, malades hospitalisés et pensionnaires de l’EHPAD).
Le Collectif envisage de passer à une étape supérieure
Malgré une écoute attentive qu’ils auraient eue, rapportée sur leur page Facebook, le Collectif recevait en début de semaine une réponse formulée par les services de la Collectivité qui bottaient en touche les demandes et renvoyaient la balle à la Saur : « Je ne peux que vous confirmer que notre délégataire, la Saur, entend faire un geste envers les abonnés (…) Cependant il ne peut s’engager plus avant tant que les conditions de distribution d’eau potable ne sont pas rétablies. » Une réponse jugée insatisfaisante par le Collectif qui informait vouloir passer à une étape suivante en montant le ton d’un cran.
Pour mémoire, le directeur de la Saur, Jean-Marie Giacone, nous informait fin août être en phase d’installation de deux générateurs de bioxyde de chlore et prévoyait, grâce à ce nouveau dispositif, un retour à la normale en fin d’année.
Pour mémoire, le directeur de la Saur, Jean-Marie Giacone, nous informait fin août être en phase d’installation de deux générateurs de bioxyde de chlore et prévoyait, grâce à ce nouveau dispositif, un retour à la normale en fin d’année.