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Gratuit, le 97150 prône l’indépendance et la démocratisation de l’information

Gratuit, le 97150 prône l’indépendance et la démocratisation de l’information

08 November 2022
Nos confrères du journal Le Pélican viennent de célébrer leur 4000e édition et nous tenons à les féliciter de cette longévité et de leurs performances. Car oui, maintenir à flot un journal d’actualité locale sur une petite île comme la nôtre n’est pas toujours chose aisée. Toutefois, au travers des colonnes de cette édition anniversaire, il n’est pas passée inaperçue une sorte de « dénigrement » de la presse gratuite, sous couvert de l’argument de préservation de l’indépendance des journalistes dans leur restitution de l’information.
Faut-il alors ici rappeler que la plupart des organes de presse nationaux payants, sont passés sous le joug de grands groupes industriels, voire de personnalités politiques, afin de ne pas mourir ? Est-il présomptueux d’insister qu’au 97150, faute d’être gratuit, aucune manne financière ne provient de l’Etat, sous forme de subventions, contrairement à la presse payante ? N’est-ce pas là aussi le gage d’une parfaite indépendance des journalistes et de la rédaction dans son ensemble ? Faute encore d’être gratuit, le 97150 ne peut prétendre à obtenir les annonces légales, autre très importante manne financière pour une rédaction. La seule ressource qui permet au journal 97150 de parvenir à l’équilibre financièrement, provient des annonceurs publicitaires que nous remercions ici vivement de leur fidélité.
Et grâce à cette gratuité, le 97150 peut s’enorgueillir d’offrir à une très large population une actualité couverte par des journalistes professionnels qui savent tout autant analyser, synthétiser et restituer l’information. Etre payant ou être gratuit ne sauraient être le gage d’une preuve d’indépendance ou de professionnalisme, surtout à l’échelle d’un territoire comme Saint-Martin, où la promiscuité avec le monde politique et le monde économique reste la même pour tous.
Alors payante ou gratuite, la presse dans son ensemble a sa place sur le territoire, laissant au seul lecteur le choix de décider vers laquelle il souhaitera tendre pour s’informer. De notre côté, par le choix de la gratuité, nous prônons la démocratisation de l’information, en diffusant chaque mardi et chaque vendredi aux quatre coins de l’île et en libre-service, quelque 4000 exemplaires.
 
Valérie Daizey, Rédactrice en chef
Slobodan Milovanovic, Directeur de la publication

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