Chargé par la Collectivité de l’élaboration du PADSM, le bureau d’études Cittanova a organisé toute cette semaine ces ateliers participatifs auxquels la population a répondu timidement présente. Seules une dizaine de personnes étaient au rendez-vous mardi après-midi, dont les représentants des Conseils de quartiers de Grand Case et de Sandy Ground, qui ont quitté la salle prématurément, arguant que « ces ateliers n’allaient servir à rien, tant que l’important sujet des 50 pas géométriques ne serait pas finalisé ». Des ateliers qui se sont déroulés les après-midis, pour une durée de 3 heures, et consciente que les personnes qui ont une occupation professionnelle n’ont pas pu s’y rendre, la Collectivité a souhaité programmer un atelier supplémentaire entre 18h et 20h pour la fin de cette journée de vendredi 8 octobre.
Des ateliers en forme de jeu de stratégie
Après avoir expliqué les enjeux du PADSM pour un projet d’aménagement global du territoire sur 10, 15, voire 20 ans à venir, et mis en exergue la différence avec un Plan d’Occupation des Sols (POS) qui définit des zonages du territoire suite à un diagnostic, alors que le PADSM est un véritable projet d’aménagement global et durable, Lise Le Gargasson du bureau Cittanova a invité les participants à se réunir autour d’une table pour, à l’aide d’outils pédagogiques conçus spécialement, imaginer le Saint-Martin de demain. 12 thématiques sont proposées, et à partir du choix de 4 d'entre elles, la population a dû y superposer les enjeux puis les actions à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs définis par les thématiques.
« Les élus ont également été invités à se prêter à ces mêmes ateliers. Nous avons recueilli chacun des projets globaux développés. Nous en ferons de même avec les projets qui sortent des ateliers organisés avec la population, et tous seront adressés in-fine à la Collectivité pour analyse et synthèse », commente Elise Le Gargasson. Un exercice démocratique et participatif qui sera reproduit ultérieurement à l’échelle cette fois des quartiers et non plus du territoire dans sa globalité.
« Les élus ont également été invités à se prêter à ces mêmes ateliers. Nous avons recueilli chacun des projets globaux développés. Nous en ferons de même avec les projets qui sortent des ateliers organisés avec la population, et tous seront adressés in-fine à la Collectivité pour analyse et synthèse », commente Elise Le Gargasson. Un exercice démocratique et participatif qui sera reproduit ultérieurement à l’échelle cette fois des quartiers et non plus du territoire dans sa globalité.
