«Ce sont tous les salariés qui sont concernés par cette réforme des retraites qui prévoit 43 annuités de travail à compter de 2027 et l’allongement du départ à la retraite à 64 ans à compter de 2030. Comptabiliser 43 annuités de travail pour un salarié qui aura entamé sa carrière professionnelle à 25 ans après avoir fait des études supérieures, le fera partir en retraite à 68 ans… Cela est inacceptable. Tous les secteurs d’activités et toutes les professions sont concernés par cette réforme, laquelle, en substance, va obliger les salariés à contracter des retraites complémentaires, ce qui risque encore d’aggraver la fracture sociale. Nous devons nous mobiliser fortement pour que cette réforme ne passe pas », indiquait l’ensemble du corps UNSA représenté localement dans tous les secteurs d’activités et invitait la population à se mobiliser massivement, lors d’une conférence de presse tenue hier. Un rassemblement prévu donc le mardi 31 janvier prochain à Saint-Martin et qui ne prévoit pas pour l’heure de points de blocages ni de manifestation, eu égard à l’activité économique et touristique qui bat son plein. Les informations des rassemblements seront communiquées par voie de presse et sur les réseaux sociaux.
UNSA, UN SYNDICAT QUI MONTE QUI MONTE…
Fort de sa représentation dans tous les secteurs d’activités, dans le 1er et le 2nd degré de l’Education Nationale, à la Collectivité, dans la fonction publique (PJJ, Préfecture…), mais aussi dans le secteur des entreprises privées, le syndicat UNSA compte pour l’heure environ 600 membres et adhérents et tend à se développer. « Le syndicat UNSA prône la justice et l’égalité au sein du monde du travail et notre force est inscrite dans nos méthodes de dialogue pour trouver des solutions équitables pour tous, tant au niveau des salariés que du patronat, où chacun à des droits mais également des devoirs à respecter », précisaient les représentants syndicaux qui comptent sur la population pour répondre à leur appel mardi prochain. « Nous sommes conscients qu’à Saint-Martin, les mouvements nationaux sont frileusement suivis, une soixantaine de personnes seulement s’étaient rassemblées lors de la première journée d’action, jeudi 19 janvier, mais quand même plus de 45% des personnels du premier degré étaient grévistes. Toutefois l’heure est grave, et si le climat social est aujourd’hui apaisé, et c’est tant mieux, il ne faut pas occulter les enjeux majeurs qui sont derrière ce projet de loi de réforme », concluaientils.
