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Inauguration de la pension de famille de Friar’s par Vincent Berton (Préfet) et Michel Caron (Président Alefpa) en présence de Hélène Bride (administratrice déléguée de Alefpa), Michel Petit (vice-président du conseil territorial de Saint-Martin), Audrey Gil (directrice du Manteau) et Djamal Aouameur (directeur territorial Alefpa).
Inauguration de la pension de famille de Friar’s par Vincent Berton (Préfet) et Michel Caron (Président Alefpa) en présence de Hélène Bride (administratrice déléguée de Alefpa), Michel Petit (vice-président du conseil territorial de Saint-Martin), Audrey Gil (directrice du Manteau) et Djamal Aouameur (directeur territorial Alefpa).

Le Président de l’Alefpa, en visite à Saint-Martin, inaugure deux pensions de famille

05 May 2023

A l’occasion de la venue de Michel Caron, Président de l’ALEFPA, les pensions de famille de Quartier d’Orléans et de Friar’s Bay, gérées par le Manteau/Alefpa de Saint-Martin ont été officiellement inaugurées le 2 mai dernier.

Grâce à l’Alefpa, le Manteau de Saint- Martin a pu bénéficier d’un appui logistique, technique et surtout financier qui a permis de dégager des budgets pour rénover et aménager deux lieux. Ces inaugurations marquent une étape importante dans le développement d’une offre de logement adaptée pour les personnes les plus fragiles du territoire.

UN HABITAT DIGNE POUR RETROUVER SA PROPRE DIGNITÉ

Loin des idées reçues, ce ne sont pas des personnes sans revenus ou ayant sombré dans la délinquance qui bénéficient de ses structures. Elles ont des revenus, mais ne peuvent bénéficier des logements sociaux et sont souvent porteuses d’un handicap. Pour exemple, quand on est une mère isolée en situation de handicap avec un enfant porteur d’un handicap mental, les options pour vivre décemment sont minces. C’est là tout l’objet de ces pensions de famille, pouvoir accueillir sans limite de durée des familles ou des personnes seules dont la situation sociale ou psychologique rend difficile l’accès à un logement ordinaire. Elles trouvent en ces lieux, un toit qui partout ailleurs leur est refusé, et un accompagnement pour qu’un jour elles puissent devenir autonomes. Elles payent chaque mois une petite redevance, calculée sur leurs revenus, en guise de loyer. Une monitrice éducative est présente pour les résidents qui peuvent bénéficier de l’aide alimentaire ou du camion de l’épicerie solidaire qui passe régulièrement.

La résidence Césaria à Quartier d’Orléans dispose de trois logements et désormais d’un bureau d’accueil destiné à la population de ce secteur de l’île. La Plénitude à Friar’s Bay offre six logements, soit une capacité d’accueil de 20 personnes sur les deux structures. Le site de la Plénitude a été acheté par l’Alefpa sur ses fonds propres. Les logements de Quartier d’Orléans ont été réhabilités après Irma et sont loués. L’État finance pour partie le fonctionnement via la Deets.

DES STRUCTURES NÉS DE LA MUTUALISATION DES COMPÉTENCES

L’Alefpa est présente depuis 50 ans en Guadeloupe, 10 ans en Martinique et désormais à Saint-Martin depuis la fusion avec le Manteau en 2021. Cette grosse association, avec 4000 salariés, est très présente en outre-mer et prend toute la mesure des besoins de ces territoires où la précarité sociale est omniprésente.

Le préfet Vincent Berton était tout autant heureux que le Président de l’Alefpa de couper les rubans, preuves de la concrétisation des projets. Ensemble, ils ont félicité tous les partenaires qui ont permis de développer cette offre qui entre dans le plan ministériel « un logement d’abord » (lancé en 2017 par le Président de la République, il fait de l’accès direct au logement une priorité pour la réinsertion des personnes sans domicile ou ayant des problème d’accès au logement).

Une troisième pension de famille, à Colombier, sera ouverte dans les prochains mois. Manque encore à Saint-Martin, le Service Intégré d’accueil et d’orientation (SIAO) qui devrait voir le jour dans les semaines à venir et sera géré sur le territoire par la Croix Rouge, habilitée à choisir les bénéficiaires des logements.

Des avancées sociales qui démontrent le poids des associations et ce qu’il est possible de faire avec le soutien des services publics. La conclusion est revenue au Préfet : « si chacun fait son travail, on produira de la solidarité pour rendre le monde plus humain ».

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