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Jeunesse : le CSI cherche des solutions pour Quartier d’Orléans

Jeunesse : le CSI cherche des solutions pour Quartier d’Orléans

18 October 2022
Vendredi dernier, le Centre Symphorien d’Insertion était à l’initiative d’une nouvelle journée de sensibilisation à Quartier d’Orléans. Cette 18e réunion réunissait les médiateurs du CSI, les représentants de la gendarmerie, de la réserve naturelle, de l’église, des associations partenaires. L’objectif, trouver des solutions pour, entre autres, assurer la tranquillité et la sécurité dans le quartier. Les jeunes, désœuvrés, étaient au centre des débats.
Ce n’est pas uniquement le problème de Quartier d’Orléans mais le désœuvrement de certains jeunes, la démission des parents dans leur éducation, les comportements dangereux et l’insécurité qu’ils engendrent, font malheureusement partie du quotidien. Lors de cette réunion qui se tenait en plein air au cœur du quartier, en présence de gendarmes en uniformes, les jeunes ne se sont pas privés d’enchainer acrobaties et Wheeling sur leurs engins, à maintes reprises et sans vergogne. Ceux-là sont déjà de jeunes adultes, mais les enfants suivent l’exemple et ils sont nombreux à trainer dehors à la nuit tombée. Médiation, prévention, sécurité, tranquillité, insertion … seraient-ils des vœux pieux ?

Un travail incessant pour les associations

« Nous sommes fatigués, nous les Présidents d’Association », indique Marie-Paule Rousseau Cornette, Présidente du CSI, « mais nous n’allons pas lâcher ! ». Avec l’arrivée d’une nouvelle équipe à la tête de la Collectivité, elle espère que le travail fait jusqu’ici en sous-marin va repartir sur de nouvelles bases. En attendant, elle multiplie les actions pour améliorer la situation sociale et prendre en charge certains jeunes pour les remettre sur la bonne route.
Cependant la problématique réside également dans le manque d’infrastructures à Quartier d’Orléans comme ailleurs. Le CSI a conclu des partenariats avec des associations de Guadeloupe afin de proposer des voies d’insertions, notamment pour les jeunes qui sortent de prison. Ils seront trois ce mois-ci à suivre ce programme, afin d’éviter un retour prématuré sur le territoire avec le risque de replonger.

Étudier les pistes pour aboutir à du concret

Les médiateurs des associations, dont ceux du CSI, font un travail important car le dialogue est plus facile avec eux, qu’avec un uniforme. Cependant les rondes de la gendarmerie semblent essentielles, car quand elles s’arrêtent c’est à la porte des bénévoles de l’association que les familles viennent taper, et ce à toute heure du jour du jour ou de la nuit. Pour remédier au problème, il faut de nouveaux dispositifs, de nouveaux moyens. Plusieurs pistes sont d’ores et déjà envisagées.
Le CLSPD (Conseil Local de la prévention de la Délinquance) qui avait disparu post Irma a été remis en place par Louis Mussington et va à nouveau permettre la mise en place de stages pour les jeunes et pourquoi pas pour les parents. Côté formations, ceux qui souhaiteraient se tourner vers la pêche pourront bénéficier d’une formation, à la seule condition d’être « clean » et en cela le CSI les préparera.
Du côté de la prévention, une campagne d’information de la gendarmerie basée sur une infographie forte, pourrait voir le jour pour expliquer aux parents leur responsabilité face à la loi. Même l’église s’implique et le Pasteur indique qu’elle peut venir en aide à certaines familles dans le désarroi.
De nouvelles infrastructures, dont un complexe sportif ou une salle numérique, sont d’ores et déjà actés. Restera à appliquer la politique de la vitre cassée, comme le souligne la gendarmerie, entretenir pour faire perdurer ses installations dans le temps. Ces débats sont le point de départ de nouveaux dispositifs dont la concrétisation sera présentée lors de la prochaine réunion.

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