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Croix Rouge : l’après Irma, la réponse à l’urgence

17 October 2017

Arrivée dès le lendemain du cyclone Irma en Guadeloupe et trois jours après à St Martin, la Croix Rouge française est venue en appui à la délégation territoriale de la Croix Rouge déjà présente sur notre territoire. Les actions menées ont pu répondre à l’urgence de la situation ; le manque d’eau sanitaire et potable, la distribution de produits non alimentaire de première nécessité, les soins médicaux et le rétablissement des liens familiaux

A l’approche de l’ouragan Irma, la Croix Rouge française s’est mise en alerte et ce dès le 1er septembre, afin de répondre au plus vite aux dégâts et à l’urgence qu’un ouragan comme celui-ci pouvait entrainer. Le 7 septembre une première équipe part pour Pointe-à-Pitre, avec un détachement de la Sécurité Civile, et se met en place au Poste de Commandement National Avancé. Un appel est alors lancé auprès de son réseau de bénévoles, volontaires et salariés, spécialisés dans le secourisme, l’action sociale, les équipiers d’urgence, les médecins, les infirmiers, les ingénieurs …

Depuis le 8 septembre, ce sont plus de 340 bénévoles venus des Antilles-Guyane et de l’hexagone, qui ont apporté leur soutien à l’île. Le 9 septembre, un centre d’accueil des sinistrés est mis en place à l’aéroport de Grand Case et en parallèle à l’aéroport de Pointe-à-Pitre. Ces deux centres seront effectifs jusqu’au 27 septembre, et auront permis aux sinistrés rapatriés d’être accompagnés de leur départ de St Martin jusqu’à leur arrivé à Pointe-à-Pitre ou les bénévoles les accueillent et les orientent dans leurs démarches. « Sur St Martin, en moyenne 80 bénévoles sont présents chaque jour, ce qui nous a permis de mener un grand nombre d’actions sur le terrain. » nous explique un équiper d’urgence. « Pour répondre au manque d’eau, on a pu, rapidement mettre en place douze réservoirs, sur les différents points stratégiques de l’île, ce qui nous permet de distribuer 80 000 litres d’eau sanitaire par jour. » nous a t-il détaillé.

En parallèle ce sont 30 000 bouteilles d’eau potable qui ont été distribuées, ainsi que 6 000 jerricanes permettant aux sinistrés de récupérer l’eau des réservoirs. Les équipiers d’urgence spécialisés dans le traitement de l’eau ont remis l’eau dans neuf écoles, et ont aidé à l’expertise de la remise en route des centrales d’épuration. « Pour aider à la transition de l’accès aux soins nous avons été présent avec les instances nationales sur 3 dispensaires. En plus de cela, nous avions une équipe volante composée d’un médecin et d’une infirmière afin de rencontrer les personnes à mobilité réduite référencées par les bénévoles de la Croix Rouge. », nous a-t-il dit.

Durant trois semaines, onze sites de distributions ont permis de donner des produits matériels non alimentaires à 7000 familles ; kits de nettoyage, moustiquaires, et kits hygiène. « Nous avons souhaité répondre à l’urgence de certains foyers par une action plus ciblée, ce qui nous a permis de distribuer des lampes solaires, des bâches et des produits pour bébé, à plus de 1 000 familles. » Dans un même temps, des bénévoles ont été envoyés sur le terrain, des points fixes ont été installés ainsi que des maraudes mobiles dans six secteurs. Ils ont pu voir 5 653 bénéficiaires, et rencontrer des personnes isolées où a mobilité réduite vulnérables. Ces points fixes ont permis au service de rétablissement des liens familiaux de la Croix Rouge française de mettre à disposition des téléphones, pour que les sinistrés puissent reprendre contact avec leur famille.

La Croix Rouge française débute une transition vers la phase de post urgence et va continuer son action première « reconstruire l’humain ».

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