C’est donc bien plus de 10% du personnel hospitalier qui manquent aujourd’hui à l’appel, obligeant la direction à une importante réorganisation des services. En conséquence, en ces temps incertains au regard d’un fonctionnement optimal de l’hôpital et de l’offre de soins, la directrice de l’établissement Marie-Antoinette Lampis se fendait en fin de semaine dernière d’une note à ses services appelant à l’unité et à la solidarité des troupes : « (…) Ces réorganisations engendrent pour chacun d’entre nous une modification importante des habitudes et une surcharge de travail. Je comprends votre inquiétude et la partage, cependant, il a toujours été clair que la situation actuelle ne peut être que temporaire et que cette période de transition doit être la plus courte possible. Durant ces quelques jours, plus que jamais, la communauté hospitalière doit faire preuve d’agilité, de solidarité inter-service, d’adaptabilité (…) Toutefois, les hospitaliers ont toujours prouvé qu’ils en sont capables et il faut que vous sachiez que nous travaillons tous très activement, direction, cadres et médecins, à un retour à la normale le plus rapide possible. Ce sera possible grâce à un état des lieux du personnel disponible. Il s’agit de prendre en compte les retours au travail des personnels qui ont enfin décidé d’être vaccinés et les recrutements en cours (…) ».