Depuis le début du mandat en avril 2017, les services de communication et du Cabinet du président le tambourinent à longueur de journée et à qui veut encore bien l’entendre : « Le Président Gibbs est au travail, il tient parfaitement les brides du Conseil territorial, de sa majorité et de l’administration ». Ces services allant même jusqu’à déclarer que tous ceux qui soutiendraient le contraire seraient des détracteurs, de simples « ennemis jaloux » qui n’aiment pas le Président, voire même, des habitués à la propagation de rumeurs dans la rue, dans la presse et sur les réseaux sociaux…
Et pourtant, que de dégâts causés au développement socio économique de la collectivité, à ses activités culturelles, à la population saint-martinoise et plus particulièrement, ceux qui ont à cœur de reconstruire « le Pays Saint-Martin » en partant sur des bases solides et durables ; que de désillusions, que de manquements ;

 

 

Depuis sa très mauvaise gestion de la période après Irma, ses démêlés avec la justice française qui ne tardera pas à le juger, depuis son incapacité à garder une certaine cohésion de groupe entre les membres de sa majorité, ses vice-présidents et lui, le Leader de la Team Gibbs (ou du moins ce qu’il en reste), est complètement affaibli et est jugé par sa base « incapable de gouverner », de gérer la collectivité, de tenir et de réaliser les promesses de campagne de 2012 et de 2017 et, je le mets au défi de démontrer le contraire.

 

 

Depuis le début de son mandat, étant plus préoccupé par ses ambitions et affaires personnelles, par la gestion de sa carrière politique, Mr Gibbs s’est totalement mis en retrait pour la bonne gestion, la bonne gouvernance, et enfin, la bonne administration au sein de la collectivité et au seul bénéfice et bien-être des administrés et des électeurs saint-martinois sans distinction.
Les mouvements de grève et de protestation à répétition ; CETOS, PPRN, des professionnels de transport (Bus & Taxi, Marchands ambulants, Etc.,), ainsi que la démission très inquiétante d’un Vice-président, l’interpellation publique faite par la Sénatrice (membre de la majorité), résument à eux seuls, cette terrible imposture que nous sommes de plus en plus nombreux à dénoncer au sein de la société civile et politique. Selon moi, il n’y a plus d’élus aux commandes de Saint-Martin que je qualifie désormais de « pays à la dérive ». Et je regrette moi aussi que tant d’argent public soit dépensé et gaspillé pour si peu de résultats en cinq années. Tout ça pour ça !!!

 

 

Je constate que le président Gibbs persiste dans le désaveu et la fuite en avant à chaque fois (voire même, plus souvent que nécessaire). Et la dernière preuve nous a été apportée par la Sénatrice qui dénonce le manque de respect des engagements pris devant la population à l’occasion de la dernière campagne électorale. Selon l’élue, Il était davantage question de faire confiance aux élus choisis par les électeurs, et de donner aux administratifs des prérogatives moins importantes que celles des vice-présidents.
Ici à St-Martin, nous ne sommes pas encore une monarchie ; même si certains en rêvent ! D’ailleurs, je me demande comment peut-on donc accorder certaines prérogatives à des individus qui ne sont pas légalement identifiés dans la chaîne des institutions de la collectivité ?

 

 

La toute nouvelle et récente polémique autour de la vacance du poste de vice-président laissé par Steven Patrick inquiète de nombreux administrés et de nombreux professionnels y compris dans les secteurs du BTP qui devront redoubler de patience pour l’obtention des permis de construire et la réalisation de certains menus travaux de réparations et d’amélioration de l’habitat.
Certains d’entre eux déploraient bien avant cela, «la situation chaotique». Ce n’est pas digne d’un territoire qui, il y a à peine une dizaine d’années, demandait à sa population d’opter pour un nouveau statut et pour une nouvelle gouvernance qui soit plus responsable. J’en appelle à la responsabilité de chacun de vous pour tracer ensemble de nouvelles voies.