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Marjorie Antoine, directrice, et Georges Richardson, président de l'association Sandy Ground on The Move.
Marjorie Antoine, directrice, et Georges Richardson, président de l'association Sandy Ground on The Move.

L’Association Sandy Ground on The Move reçue par la délégation ministérielle

09 March 2018

Oeuvrant depuis plus de 20 ans dans le quartier de Sandy Ground, véritable pilier pour la jeunesse et les populations les plus vulnérables, l’association « Sandy Ground on The Move » est actuellement en sursis. L’association a besoin d’aide financière pour continuer son travail. Son président, Georges Richardson et sa directrice, Marjorie Antoine, ont été reçus en préfecture lundi dernier par les services de la
Ministre des Outre-mer, Annick Girardin.

Inès Bouchaut-Choisy, Présidente du Groupe pour l’Outre-mer au Conseil Economique, Social, Culturel et Environnemental (CESE), 3e assemblée de France, faisait en février dernier une tournée dans les quartiers les plus fragiles de Saint-Martin, Sandy Ground, Quartier d’Orléans... Avec son équipe de « marcheurs » munie de caméras, elle était reçue à Sandy Ground par Georges Richardson, le représentant du Conseil de Quartier et président de l’association « Sandy Ground on The Move », qui la conduisait dans le cœur du quartier. Georges Richardson lui faisait également part des difficultés financières rencontrées par l’association et de sa crainte de perdre son agrément pour réaliser des chantiers d’insertion. Face à une prégnante réalité, inconcevable pour un territoire français, Inès Bouchaut- Choisy ne pouvaient que constater les conditions de vie misérable de bon nombre d’habitants, dont les habitations ne sont toujours par reconstruites près de six mois après le passage de l’ouragan. Des maisons dont les toitures n’ont pas été restaurées, tout juste sécurisées, sans eau ni même parfois d’électricité. Et de reconnaître l’importante nécessité du travail effectué par l’association « Sandy Ground on the Move » qui est celle vers laquelle les populations vulnérables se tournent pour trouver des solutions. Avec ces images « choc » en boîte, la référente pour l’Outre-mer retournait vers ses occupations parisiennes, avec à cœur de mettre en œuvre ce qui était en son pouvoir pour sensibiliser le gouvernement à ces situations catastrophiques.

DES DOSSIERS À TRANSMETTRE DIRECTEMENT DANS DIFFÉRENTS MINISTÈRES

Ainsi, au cours de la visite de la délégation ministérielle de lundi dernier sur le territoire, et suite à une intervention en haut-lieu d'Inès Bouchaut-Choisy, les représentants de l’association « Sandy Ground on the Move » étaient-ils convoqués par les service de la ministre Annick Girardin, pour une réunion en préfecture afin d’exposer leurs craintes quant à la survie de l’association, après le mois de juillet prochain. Ils expliquaient alors le travail effectué depuis plus de vingt ans en faveur de la jeunesse et de la population par la mise en œuvre d’ateliers extra-scolaires pour les enfants, des ateliers d’alphabétisation et socio-culturels, leur présence identifiée dans le quartier pour apporter un soutien aux habitants les plus vulnérables. Employant 22 salariés, l’association de quartier a réalisé un accompagnement social de plus de 300 personnes depuis 2011 et constitue un véritable « bouclier social » par son dialogue et sa présence quotidienne sur le terrain. Georges Richardson et Marjorie Antoine expliquaient également la bataille menée afin d’obtenir l’agrément pour réaliser des chantiers d’insertion (obtenu en 2011). Et de mettre en garde « tout ce travail risque d’être mis à néant si nous ne sommes pas aidés… Sandy Ground souffre et les populations pourraient créer un mouvement social si on ne les aide pas ». Des craintes motivées par une situation financière délicate de l’association face à la faible abondance des subventions, alors qu’elle ne fonctionne que grâce aux subventions publiques.

A l’issue de cette réunion, Georges Richardson et Marjorie Antoine nous indiquaient qu’ils avaient reçu « une écoute très attentive de la part du Ministère des Outre-mer » qui leur a conseillé de démultiplier les dossiers de demandes d’aides et de les transmettre directement à différents ministères, ceux du logement, du travail ou encore de l’environnement… A suivre.

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