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Le Sénateur Arnell bien présent entre passé et avenir

31 January 2020
C’est dans un format convivial que le Sénateur Guillaume Arnell a fait le choix de présenter ses vœux à la presse, mercredi soir dans le joli cadre rénové du Centr’Hôtel, à Marigot. A l’aube de ses 62 printemps, l’homme qui est en politique depuis plus de 20 ans, ne compte pas s’arrêter là, et la chose publique devra encore compter sur lui et ses convictions dans les années à venir, pour, comme il se plaît à le dire, « préparer le terrain pour la jeunesse qui devra assurer la relève. »

Elu sénateur depuis septembre 2014, Guillaume Arnell a travaillé sur de nombreux sujets au sein des commissions et délégations auxquelles il appartient : les affaires sociales, le droit des femmes et l’égalité des chances, la délégation sénatoriale aux outre-mer, le Rassemblement Démocratique et Social européen. Outre d’importants dossiers et règlements pour lesquels la parole de notre sénateur a compté dans leur élaboration, sur lesquels nous ne reviendrons pas ici (les projet de loi de financement de la sécurité sociale et la LODEOM 2019 et 2020, le projet de loi révisant le code de l’urbanisme de Saint-Martin, rapport sur l’absence de données statistiques, loi Ecole de la confiance, etc.), Guillaume Arnell s’est particulièrement investi sur un sujet majeur pour Saint-Martin et l'ensemble des Outre-mer : les risques naturels majeurs. Présidée par Michel Magras, et coordonnée par Guillaume Arnell, la délégation sénatoriale aux Outre-mer a rendu son rapport d’information établi en deux volumes, qui servira de base au gouvernement dans le cadre de la révision de la loi des risques naturels majeurs dans les territoires ultramarins. Un véritable exercice pratique pour celui qui, tout comme ses concitoyens, a vécu les affres de l’ouragan Irma.
 
Une prochaine candidature
 
Ses interventions dans l’hémicycle de la chambre haute parisienne, cumulées à l’actualité du 6 septembre 2017, ont permis aussi de faire découvrir à un plus grand nombre de parlementaires le petit territoire de seulement 55 km2 nommé Saint-Martin. Et d’en tenir compte dans les prises de décisions de l’Etat. Une fierté pour Guillaume Arnell qui entend continuer à rayonner dans ces hautes sphères de l’Etat à l’issue du terme de ce mandat, en septembre prochain, et qui compte également avoir un poids dans les élections locales de 2022. « Si je veux être réélu, je dois convaincre les membres du conseil territorial (…) Mais qu'on ne m'enlève pas pour mettre à ma place quelqu'un qui n'aura pas ma connaissance des dossiers", a-t-il confié.
Insuffisante

collaboration avec l’exécutif local
 
Un regret toutefois pour le sénateur, le manque de travail collaboratif avec l’exécutif local. « Le travail d’un parlementaire se divise en deux : dans les territoires et à Paris. Outre mes permanences à Saint-Martin pour recevoir la population, j’ai assuré un relais avec les institutions, les élus du conseil territorial, la CCISM, la préfecture, la gendarmerie…
Je regrette toutefois ne pas avoir eu assez d’échanges avec l’exécutif local, une collaboration trop faible, ce qui a eu un impact sur ma parfaite connaissance des dossiers examinés localement », a-t-il regretté, avant de conclure en délivrant un message d'espoir : "Que Saint-Martin poursuive son évolution en empruntant des chemins pacifiques".  

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