Décliné en 5 grands chapitres (1-économie, tourisme, emploi, pouvoir d’achat ; 2- Education et culture ; 3- Environnement et aménagement ; 4- Sécurité ; 5- Coopération), le programme d’Avenir Saint-Martin s’inscrit dans une démarche de rétablissement de l’ensemble des indicateurs économiques et sociaux en prônant une relance par l’offre et en assurant un développement économique vertueux du territoire dans un climat de bien-vivre ensemble. Un bon équilibre à trouver entre l’économie et la cohésion sociale. « Sans économie forte, il n’y a pas de répartition des richesses, un pouvoir d’achat en berne qui vient gangréner la pauvreté », explique Jean-Paul Fischer, inscrit en 3e position sur la liste, et qui insiste par ailleurs sur la mise en œuvre d’une nouvelle forme de gouvernance, impliquant fortement la représentation de la population (acteurs socio-économique et réseaux associatifs). « Nous gouvernerons en totale transparence et passerons un contrat solennel avec la population pour les informer de façon continue, et mettre fin à cette omerta qui prévaut depuis ces dernières années sur les dossiers en cours, sur les financements, sur les engagements de l’Etat, etc… », poursuivent Yawo Nyuiadzi, tête de liste et Jean-Paul Fischer.

 

 

Une fois élue, l’équipe d’Avenir Saint-Martin prévoit d’actionner immédiatement un plan de relance avec le déblocage des investissements en souffrance tous azimuts, la réalisation d’un plan d’urgence de remise en état de la voirie gagée sur le fonds routier (environ 20M€ issus de la taxe sur les produits pétroliers), la mise en œuvre de chantier d’intégration générant immédiatement la création de 250 emplois, la mobilisation des fonds européens pour la formation (FSE), l’animation et la sécurisation des pôles touristiques, la création d’un fonds de garantie pour les entreprises et la création d’une société à capital risque pour conforter la création d’entreprise, la renégociation immédiate des dotations financières de l’Etat et des compensations financières dans des conditions équitables des transferts de compétences. « Par l’absence de maîtrise dans la négociation avec l’Etat, Saint-Martin est la Collectivité la moins aidée de l’ensemble des territoires ultramarins, avant Saint-Barthélemy », relève Avenir Saint-Martin. Prioritairement, l’équipe entend adapter et renégocier le contrat de projet et les programmes opérationnels pour Saint-Martin, notamment le PO 2021/2027.

 

 

Parallèlement à ce plan de relance qui sera appliqué dès les premières heures de l’élection, l’équipe agira sur un plan intermédiaire dont les axes sont fléchés sur les secteurs de l’économie existants, dont le tourisme, mais également sur la valorisation des métiers de la mer, des métiers connectés et des nouvelles technologies, ou encore pour l’émergence de nouveaux métiers liés à l’économie verte. La création de zones d’activités par quartier fait également partie du programme d’Avenir Saint-Martin, tout comme la valorisation de la culture et du patrimoine comme vecteurs de développement. Autre point dans ce programme, encourager les entreprises à l’exportation.
Et Yawo Nyuiadzi de conclure : « Nous connaissons l’ampleur de la tâche, et nous sommes prêts à remettre l’économie et la société saint-martinoise en ordre de marche en remettant de bonnes fondations pour restituer une cohésion sociale ».